D’ici 2025, le Gabon veut porter sa puissance électrique installée à 1280 Mw contre 725 Mw actuellement. Pour atteindre son objectif, le pays compte s’appuyer, entre autres ressources renouvelables, sur son important potentiel hydroélectrique. Rapporte l’Agence Eco fin.
A l’arrêt depuis plusieurs années, les travaux de construction des centrales hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie (88 Mw) sur la rivière Ngounié et du FE2 (36 Mw) sur la rivière Okano à Mitzic pourraient bientôt redémarrer. « Un accord tripartite entre l’Etat gabonais et les entreprises Coder et Cggc, chargées de financer et matérialiser ce projet, a été signé le mardi 15 mars à Libreville, rapporte Le Nouveau Gabon », rapporte le site.
A travers cet accord, la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) s’engage à mettre à la disposition de la Cggc (China Gezhouba groupe corporation), les fonds nécessaires pour réaliser ces infrastructures. « Quand nous avons des concessions, notre rôle est la mobilisation des ressources. Nous allons mobiliser environ 270 milliards FCcfa pour donner aux Chinois qui vont être les sous-traitants pour la construction des ouvrages. Et ensuite, la société Coder va les exploiter pendant une trentaine d’années, selon la durée de la concession », a indiqué Traoré Mantion, représentant Coder lors de la signature de cet accord.
Le redémarrage du projet de construction de ces centrales était attendu depuis plusieurs années au Gabon. « C’était un dossier attendu depuis de longues années, et qui a connu quelques péripéties dans son développement », a affirmé le ministre de l’Energie Alain Claude Bilie-By-Nze. En fait, c’est en 2010 que l’Etat gabonais a signé avec Coder une convention pour la construction de ces deux centrales dans le but de valoriser le potentiel hydroélectrique des deux chutes de l’Impératrice Eugénie, et du FE2. La centrale de l’Impératrice Eugénie, quant à elle, va alimenter en énergie les principaux pôles industriels et les localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville.