Le 1er novembre de chaque année, la République honore tous ses fils et filles qui ont quitté ce monde. Pour cette année, au cimetière de la Tsiémé à Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, c'est le ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique, Jean-Marc Thystère Tchicaya, qui a déposé une gerbe de fleurs sur la première tombe de ce cimetière, au nom du gouvernement.

Après avoir accompli l'acte pour lequel il a représenté la République pour honorer ses enfants passés de l'autre-côté, au cimetière de la Tsiémé, le ministre Jean-Marc Thystère Tchicaya a signifié l'importance de ce geste. " Le 1er novembre, c'est une journée de commémoration. C'est l'occasion de nous recueillir sur la tombe de nos parents, de nos compatriotes. Je voudrais donc rendre un hommage solennel avant tout à nos morts, qu'ils soient vivaces dans nos souvenirs. C'est donc un honneur et aussi une responsabilité de la République d'honorer ses morts de façon pérenne ", a-t-il fait savoir.

Du jour au jour, les tombes du cimetière de la Tsiémé sont en train de se vider, parce que spoliées. Le ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a lui aussi fait ce constat amer, déplorant l'incivisme et le manque de patriotisme des riverains. " Aucun d'entre nous n'aimerait voir la tombe de ses parents spoliée ou vendue aux compatriotes qui viendront s'installer en ces lieux. C'est avec une profonde tristesse et une grande émotion que l'on peut aujourd'hui constater cet état des faits. Je ferai simplement ici un appel au civisme profond de nos compatriotes et au patriotisme ", a ajouté le ministre.

Rappelons que le cimetière de la Tsiemé, situé à Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, a été ouvert en 1961 et fermé en 1976. Depuis la fin de la Conférence nationale souveraine, ses tombes sont spoliées complètement au vu et au su de tout le monde.