Luanda — La coopération entre l'Angola et le Royaume de Suède a été analysée, ce mardi, lors d'une audience que le Président de la République, João Lourenço, a accordé à l'ambassadrice suédoise en Angola, Ewa Poland.
A l'issue de la rencontre, la diplomate suédoise a déclaré à la presse qu'elle avait discutée, notamment, avec le chef de l'Etat angolais, des aspects liés à l'amélioration des conditions climatiques.
Elle a fait savoir que les deux pays préparaient des thèmes sur l'énergie solaire qui seront présentés lors de la conférence sur le climat, qui se tiendra en novembre à Charm el-Cheikh, en République d'Égypte.
Selon Ewa Poland, le Royaume de Suède finance le projet d'énergie solaire pour l'Afrique subsaharienne, évalué à 560 millions de dollars.
Concernant la coopération avec l'Angola, elle a déclaré que son gouvernement et les entreprises suédoises continueraient à travailler sur des projets liés à l'énergie solaire et aux infrastructures (aéroports et ports).
La Suède a été l'un des premiers pays à reconnaître l'indépendance de l'Angola et, depuis lors, elle entretient des liens de coopération étroits avec le gouvernement angolais.
Parmi plusieurs projets, le Royaume suédois a été responsable de la construction du premier centre de formation sur la pêche en Angola (CEFOPESCAS) et du projet d'électrification de la municipalité de Dembos, province de Bengo.
Audience avec Tony Blair
Dans une autre audience, le Chef de l'État angolais, João Lourenço, a reçu le patron de l'Institut pour le changement global, Tony Blair, une institution à but non lucratif.
Tony Blair, qui a été Premier ministre d'Angleterre entre 1997 et 2007, n'a pas fait de déclaration à la presse à l'issue de la rencontre.
L'Institut pour le changement global opère dans plusieurs pays, principalement ceux qui subissent des réformes et des changements de paradigmes.
L'institution a des projets dans 14 pays africains pour les aider à mieux tirer parti de la mondialisation.
Grâce à des programmes de coopération, l'institut met à disposition des consultants pour travailler avec les gouvernements afin de les aider à mettre en œuvre leurs visions du développement.
Dans le cas spécifique de l'Angola, l'Institut Tony Blair veut coopérer en termes de mondialisation et mettre en œuvre une vision de développement économique et social qui respecte ses propres idiosyncrasies et contextes.
C'est la troisième fois que, en tant que patron de l'Institut, Tony Blair vient en Angola pour échanger des informations avec le Chef de l'État angolais, João Lourenço.