En conférence de presse mercredi matin, les leaders de la coalition " Yewwi askan wi " ont principalement évoqué la convocation ce jeudi 3 novembre à 12h d'un des leurs, en l'occurrence Ousmane Sonko, dans l'affaire dite Sweet beauté, l'opposant à la masseuse Adji Sarr.
Pour eux, le leader de Pastef sera au rendez-vous, mais pas seul. " Ce qui est attendu, c'est que le droit soit dit, qu'il soit bien dit et que l'indépendance de la justice soit respectée ", a déclaré Moussa Tine, qui crie au " complot " visant à nuire un adversaire politique.
Khalifa Sall, Cheikh Youm, Maïmouna Bousso, entre autres intervenants, ont tous regretté ce qu'ils considèrent comme " une persécution " contre Ousmane Sonko, annonçant qu'ils seront au Palais de justice pour soutenir leur camarade.
De son côté, Aïda Mbodj a lancé un appel aux autorités religieuses qui étaient intervenues en mars 2021. " Sachez que Macky Sall a pour ambition d'éliminer des candidats opposants ", a-t-elle accusé.