C'est dans une perspective spécifique de la vision du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que la direction générale de la Société Nationale d'Assurances "Sonas" a décidé d'organiser un atelier d'élaboration de son budget pour l'exercice 2023. Les travaux y afférents se tiennent au siège de cette entreprise mère de assurances en République Démocratique du Congo depuis le lundi 31 octobre 2022. C'est le directeur général adjoint de cette entreprise

du Portefeuille de l'État, Badibanga Bangula Gilbert, qui a procédé au lancement desdits travaux relatifs à la session budgétaire pour l'année 2023.

Dans son allocution d'ouverture, le directeur général adjoint a déclaré que "l'élaboration du projet budgétaire 2023 devra s'articuler autour des données réalistes qui devront prendre en compte les paramètres d'un marché des assurances libéralisé et ses contours, car, la concurrence donne lieu à plusieurs défis qu'une entreprise commerciale doit relever à tout prix.

Ces assises de 7 jours doivent permettre à l'assureur national de prendre en compte les paramètres d'un marché des assurances libéralisé. Durant sept jours, le DGA de la Sonas, en sa qualité de superviseur desdits travaux, aura l'obligation d'élaborer un budget qui correspond aux attentes de la SONAS, conformément à la vision du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ainsi, le président de la commission budgétaire 2023 de l'assureur national a rappelé aux directeurs, cadres et agents "l'importance combien capitale de disposer de l'information, mieux de la vraie information dans le délai requis". Il a promis que ce point constituera le cheval de bataille de la Direction générale de la SONAS au cours de l'exercice 2023, car, tout mandataire a reçu des instructions auprès du ministre de tutelle pour le meilleur fonctionnement de l'entreprise.

Il sied de noter que six directeurs des régions (Direction Ouest, Direction Nord-Ouest, Sud, Est, Kinshasa-Equateur et Kinshasa-Bandundu), des directeurs de sièges ainsi que des cadres et agents de la SONAS prennent part active à cet atelier budgétaire 2023.

Gilbert Badibanga très strict

Poursuivant son intervention, le DGA de la Sonas, Gilbert Badibanga s'est attardé sur la publication par le régulateur, des résultats réalisés par les compagnies d'assurances exploitant le marché congolais au cours de l'exercice 2021. "Notre entreprise, qui est pourtant leader dans le secteur, s'est vue classée en deuxième position", a affirmé le Directeur général adjoint de la SONAS.

"Retenez sans émotion que c'était une fausse alerte", a insisté la 2eme personnalité de la Sonas devant les participants.

"En effet, les fins techniciens qui se recrutent indiscutablement parmi les agents et cadres de la SONAS SA conviendront avec nous que la production réalisée en assurance considère les "primes émises" et non "les Primes Payées", a expliqué Gilbert Badibanga.

"Il apparaît clairement que la présentation erronée de nos propres données au régulateur nous a trahi, et l'erreur étant naturellement humaine, nous pouvons nous permettre d'affirmer que notre entreprise demeure toujours leader dans le cercle des compagnies d'assurances au Congo, la considération des "primes émises" réalisées faisant foi", a affirmé le n*2 de la SONAS.

Gilbert Badibanga appelé les responsables des entités commerciales d'être plus attentifs dorénavant. L'homme a poursuivi son intervention en informant ses collaborateurs de la communication faite par le ministère du Portefeuille à toutes les entreprises de l'État. En tant que tutelle de la Sonas, la ministre a donné de grandes orientations de politique générale à observer lors de l'élaboration des prévisions budgétaires de l'exercice 2023. Il faut une mise en œuvre des

stratégies particulières et innovantes devant leur permettre d'atteindre la stabilité, la croissance, la rentabilité et la solvabilité "afin de participer significativement à la construction d'un Etat fort, prospère et solidaire".

Le DGA de la Sonas a, en outre, renchéri que ces différentes instructions sont certes édictées aux mandataires publics appelés à adhérer à la vision du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi. "Le Président de la République insiste sur la bonne gouvernance, mais nous tenons à notre tour à souligner que la production et son accroissement doivent à tout moment préoccuper chaque agent de la SONAS SA", a ajouté Gilbert Badibanga.

Un logiciel pour une meilleure gestion des opérations

Le DGA de la SONAS a profité de cette occasion pour annoncer l'effectivité du logiciel-métier ORASS dont les premiers essais étaient déjà effectués depuis l'an dernier et quelque peu retardés par l'interruption prolongée des contacts entre les villes de Kinshasa et de Brazzaville, en rapport avec la pandémie de COVID-19.

"Le partenaire retenu pour nous accompagner dans le lancement de cet outil de travail réside au Congo voisin. La situation de contact avec Brazzaville s'étant normalisée présentement, le logiciel sera opérationnel incessamment", a précisé le DGA.

En tant que superviseur, Gilbert Badibanga a remobilisé ses troupes sur la libéralisation du secteur d'assurances en RDC. "Cette libéralisation que d'aucuns considéraient hier comme une légende, est devenue aujourd'hui une réalité devant laquelle nous nous devons d'adopter un comportement on ne peut plus responsable et des stratégies conséquentes, susceptibles de permettre à notre entreprise de compétir aisément et de se maintenir dans la sphère de leader des assurances en RDC", a-t-il indiqué.

L'éclairage du président de la Commission Budgétaire 2023

Prenant la parole à son tour, le président de la commission budgétaire 2023, Luc Miruho Ntale, a expliqué que cet exercice tire son fondement dans les lois régissant la SONAS.

"En exécution de la Note de Service n° DG/010/2022 du 04 octobre 2022 et des Instructions Générales n° DG/001/2022 et n° DG/002/2022 de la même date, nous sommes appelés à nous retrouver pendant une semaine afin d'évaluer minutieusement l'exécution du budget 2022 des neuf premiers mois de l'année en cours, de procéder aux projections à fin décembre 2022, et de finir enfin par l'élaboration d'un projet de budget 2023 réaliste, équilibré et adapté aux normes du métier d'une part et aux objectifs de l'État Actionnaire contenue dans la lettre n° 01474/MINPORTEFEUILLE du 04 octobre 2022 relative à la Politique

Générale des Entreprises Publiques transformées en Sociétés Commerciales d'autre part", a-t-il expliqué aux participants.

En tant que humain, le président de la commission budgétaire 2023 a déploré le fait que "certaines entités continuent à briser, et cela malgré plusieurs rappels, la chaîne de circulation de l'information, en ne transmettant pas les données financières (comptabilité, budget et fiscalité) et les statistiques ARCA dans le délai, préjudiciant ainsi l'analyse financière de notre entreprise en temps voulu, sans

oublier des pénalités découlant de leur transmission tardive à l'Autorité de Régulation". "Il y a lieu de remercier et de féliciter certains responsables d'entités pour qui cette exigence est devenue aujourd'hui un simple exercice de routine", a martelé Luc Miruho.