Le nouveau ministre de l'Energie et de l'Hydraulique ouvre sa mandature par une série d'engagements visant à réduire les souffrances de la population congolaise en matière de fourniture d'eau potable et d'électricité.
Va-t-il réussir le pari ? C'est la question que se posent plusieurs citoyens au regard de l'immensité des tâches à réaliser. Depuis près de vingt ans, d'importants investissements ont été consentis et de nombreuses réformes entreprises pour améliorer la fourniture en eau et en électricité. Mais sur le terrain, les résultats ne sont toujours pas à la hauteur des attentes.
Les barrages d'Imboulou dans les Plateaux-Pool, de Liouesso dans la Sangha et la Centrale de Cote Matève, à Pointe-Noire, ont résolu en partie seulement le problème. Des quartiers entiers de Brazzaville et de Pointe-Noire sont toujours plongés dans l'obscurité et sans eau pendant des mois, contraignant les administrations et les ménages à tourner au ralenti.
Le challenge pour la tutelle sera de faire en sorte qu'en contrepartie de la facturation des clients, l'Energie électrique du Congo et La Congolaise des eaux prennent enfin soin de leurs installations et améliorent leurs prestations. Le développement économique comme la paix sociale en dépendent.