Afrique: Renforcement de la résilience économique de l'Afrique - Tiémoko Meyliet Koné appelle à des investissements importants et structurants

Faire des investissements importants et structurants pour renforcer la résilience du continent africain. C'est la recommandation faite par le vice-président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné. Il intervenait ce mercredi 2 novembre, à l'ouverture des travaux de l'Africa Investment Forum devant les présidents Sahle-Work Zewde de la République d'Ethiopie, Nana Akufo-Addo du Ghana, Emmerson Mnangagwa du Zimbawé et un parterre d'invités.

M. Koné a relevé que cette édition se tient dans un contexte mondial difficile marqué par les conséquences néfastes du Covid-19, la crise ukrainienne. En Côte-d'Ivoire, explique-t-il, la résilience de notre économie combinée à l'efficacité de notre riposte économique et sanitaire financée avec l'appui de nos partenaires dont la Bad a pu contenir les effets de cette crise. Il a révélé que le taux de croissance de notre économie s'est établi à 2% en 2020 malgré la pandémie à 7,4% en 2022.

A peine sortie des conséquences économiques la Covid-19, note le vice-président de Côte-d'Ivoire, les pays africains sont à nouveau plongés dans les chocs liés à la crise entre la Russie et l'Ukraine avec de lourdes conséquences économiques, financières et sociales.

"Nous subissons lourdement les effets de l'augmentation des coûts du fret entraînant l'inflation généralisée à l'échelle mondiale, une hausse des taux d'intérêt sur les marchés financiers internationaux et un ralentissement de la croissance mondiale. Ce qui se traduit par des difficultés à financer nos économies en Afrique, une réduction du pouvoir d'achat de nos populations. En Côte d'Ivoire, les différentes actions que nous avons entreprises notamment la subvention des prix des carburants et les produits de première nécessité ont permis de contenir l'inflation à environ 4,5% ", a déclaré Tiémoko Meyliet Koné. Il a indiqué que la crise actuelle met en évidence notre vulnérabilité en matière de sécurité alimentaire. Un paradoxe à son avis pour un continent qui détient 60% des terres arables et une main-d'œuvre abondante et jeune. Il juge nécessaire de renforcer la résilience économique de notre pays notamment aux chocs extérieurs, établir notre souveraineté économique et alimentaire.

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"Le thème de cette édition, "renforcer la résilience économique grâce à des investissements durables" s'inscrit dans cette logique. Pour y parvenir, Il devient urgent de mobiliser des investissements importants et structurants tenant compte des enjeux environnementaux dans l'agriculture, les infrastructures, le capital humain. Il convient aussi d'accroître le commerce intra-africain comme nous y invite la Zlecaf ", recommande M. Koné non sans souligner que le secteur privé a un rôle à jouer.

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