Les sociétés nationales de la Croix-Rouge du Congo, de la République démocratique du Congo, du Burundi et du Rwanda ont organisé, du 31 octobre au 1er novembre à Brazzaville, un atelier spécial d'échange d'expériences, pour améliorer leurs réponses humanitaires pendant les prochaines interventions.

L'atelier a été présidé par le directeur régional Afrique de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et Croissant-Rouge, Mohamed Omer, sur le thème " Gouvernance et durabilité financière ". La rencontre entre les présidents des sociétés de la Croix-Rouge des quatre pays visait cinq objectifs spécifiques. Il s'agissait d'échanger les expériences sur l'application du rôle d'auxiliaire des pouvoirs publics; les meilleurs pratiques de bonne gouvernance, de politique et de gestion efficiente des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge; de partager les expériences sur les actions et/ou opérations humanitaires récentes mises en œuvre dans le cluser ; d'établir des activités en soutien au plan stratégique de développement des sociétés nationales de la Croix rouge.

La rencontre de Brazzaville a permis aussi d'améliorer le mécanisme de communication et la gestion financière dans le mouvement, et d'approfondir la compréhension ainsi que la contextualisation de l'agenda pour le renouveau au sein de l'organisation en vue de permettre aux pays d'améliorer leurs stratégies de riposte.

" Les quatre sociétés de la croix rouge ont échangé leurs expériences et fait l'état des lieux de leurs structures en vue de réévaluer les échecs et de capitaliser sur les acquis. Nous avons retenu qu'il est nécessaire, dorénavant, que les sociétés de la Croix-Rouge des quatre pays mettent en place un calendrier destiné à ce genre de rencontre afin d'ajuster les techniques et partager les opportunités de ressources ", a indiqué le président-adjoint de la Croix-Rouge congolaise, Gabriel Ngoma Mayinda.

Clôturant les travaux, le président de la Croix-Rouge congolaise, Christian Cédar Ndinga, a salué l'initiative et souhaité qu'elle soit pérenne afin de permettre aux sociétés nationales de cette organisation d'atteindre leurs objectifs.