Ile Maurice: Triolet - Allégation d'enlèvement d'une femme et de ses deux enfants

Une habitante de Triolet, âgée de 44 ans, femme au foyer, a fait des allégations d'enlèvement sur sa personne et celle de ses deux enfants, hier, au poste de police de Triolet. Dans sa déposition, la quadragénaire dit avoir été victime d'enlèvement, de même que ses deux filles.

Elle raconte qu'elle se trouvait chez elle, le 31 octobre, avec ses deux filles, âgées de sept et cinq ans, quand on a frappé à la porte. Lorsqu'elle a ouvert, elle s'est retrouvée nez à nez avec un homme qu'elle dit connaître. Celui-ci serait entré de force chez elle et l'aurait forcée à changer de vêtements et à l'accompagner, de même que ses enfants, dans un lieu inconnu.

Entre-temps, il lui aurait dit de lui verser l'argent qu'elle lui doit. Elle a répliqué qu'elle ne lui doit rien. Trois autres hommes les attendaient devant sa maison. Ils étaient en voiture. Ils lui ont intimé l'ordre d'entrer dans le véhicule avec ses deux enfants et comme elle n'obtempérait pas, le suspect qu'elle connaît l'aurait poussée dans le dos pour qu'elle entre dans la voiture. Prise de peur, elle a suivi la consigne et a aussi fait monter ses deux filles avec elle.

Le conducteur a stoppé la voiture dans le chemin du dispensaire de Triolet et les quatre hommes en seraient descendus pour entrer dans une boutique. Elle aurait profité de ce moment d'inattention de leur part pour dire à ses filles de l'attendre sur place le temps pour elle d'aller chercher de l'aide.

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Retournant dans son voisinage pour trouver du secours, elle déclare avoir compris que ses filles ont été déposées à un carrefour non loin de leur maison. Bien qu'elle n'ait aucune blessure, la quadragénaire a souhaité être examinée par un médecin. Dans sa déposition, elle dit n'avoir aucun lien avec ces hommes. Comme il y a des caméras CCTV dans les parages de sa maison, les policiers ont visionné les images mais n'ont rien vu qui aurait pu corroborer la version de la femme.

Cette histoire aurait-elle été montée de toutes pièces ? Les suspects, qui ne sont pas visibles sur les images des caméras, se seraient-ils trompés de cible ? Comment expliquer qu'il n'y ait rien sur les images visionnées par la police ? Quoi qu'il en soit, les policiers n'écartent aucune hypothèse.

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