Dans la nuit du 3 au 4 novembre 2020, les hostilités ont commencé entre l'armée fédérale éthiopienne et les milices tigrées du TPLF. Mais, dans l'après -midi du 2 Novembre 2022, après plusieurs jours d'intenses négociations menées par l'Union africaine à Pretoria, en Afrique du Sud, un accord de paix historique a été conclu entre les parties belligérantes. Rapportent plusieurs sources dont Rfi.
Dans cette source indique également que les belligérants ont signé un accord de paix en Afrique du sud à entre le gouvernement fédéral et les autorités du Tigré. Cet accord a été obtenu après une semaine d'âpres négociations sous l'égide de l'Union africaine. Cet accord a été obtenu après une semaine d'âpres négociations sous l'égide de l'Union africaine. Il reste aujourd'hui à le mettre en œuvre. Il est à noter que les deux parties étaient représentées par Redwan Hussien et Getachew K Reda représentants le gouvernement éthiopien et le Front de libération des peuples du Tigré, ont signé ledit accord de paix. Cet accord vise une « cessation des hostilités » en Éthiopie.
Des observateurs indiquent qu'il s'agit d'un « accord de paix » inattendu a à 48 heures de la commémoration des deux ans de guerre dans le Tigré. Une guerre qui continuait sur le terrain jusqu'à ces dernières heures et qu'il va s'agir maintenant d'arrêter. Ce sera le défi des anciens belligérants. « Ce n'est pas la fin du processus de paix, mais son début » a ainsi déclaré le médiateur de l'Union africaine, le Nigérian Olusegun Obansajo.
C'est aussi ce qu'a rappelé le chef de la délégation tigréenne Getachew Reda quand il a dit : « Seule notre détermination collective empêchera les perturbateurs, y compris dans nos propres rangs, de détruire la paix », a-t-il affirmé, dans un discours improvisé plutôt prudent. Aussi, il a salué tout de même ses « frères d'Addis-Abeba ».
Quant au représentant du gouvernement éthiopien, Redwan Hussein, lisant un texte, il a promis « le respect de la lettre et de l'esprit » de l'accord de paix, tout en demandant du soutien pour reconstruire le pays, étant donné que » le niveau de destruction est massif ». Les deux ; le ministre et le représentant tigréen, ont d'une même voix promis de « mettre le conflit derrière eux ». Après quoi, dans un silence solennel, les délégués ont signé le texte commun qui, espèrent-ils, doit marquer le début d'une nouvelle époque.
D'abord cantonné au Tigré, le conflit s'étend à l'Oromia, l'Amhara et l'Afar. Le conflit est issu de la rébellion du Front de libération du peuple du Tigré à l'encontre du gouvernement fédéral du Premier ministre Abiy Ahmed 47