Le Collectif des enseignants vacataires de l'université Marien-Ngouabi estime que les négociations avec la Primature et le Parlement ne leur ont pas permis d'avoir gain de cause. La grève se poursuit donc jusqu'au paiement des heures de vacation 2020-2021.

" Tout compte fait, cet échange n'a donné aucune garantie, sauf nous exhorter à poursuivre le dialogue et à observer les termes de l'accord du contrat du 17 octobre 2022. Au regard de tout cela, le bureau du Collectif réitère que la grève n'a jamais été suspendue, ni levée jusqu'à ce qu'on paie les heures de vacation de l'année académique 2020-2021 ", souligne le relevé des conclusions des rencontres entre les enseignants vacataires, la Primature, le Parlement et le ministère en charge de l'Enseignement supérieur, du 2 novembre.

Dans la matinée du 17 octobre, en effet, les enseignants vacataires de l'Université Marien-Ngouabi lançaient une série de sit-in à la présidence de l'alma mater. Une manière pour eux de réclamer le paiement des arriérés des heures de vacation des années académiques 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021 ; 2021-2022. Leur ras-le-bol concernait aussi le recrutement qui, selon eux, ne se fait pas de manière juste. Certains ont déjà totalisé quinze ans de vacation sans être recrutés comme enseignants permanents.

Le même jour, le Collectif des vacataires était reçu à la Primature pour des négociations. Le paiement des heures de vacation dues au titre des années académiques 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021 devrait faire l'objet d'un protocole d'accord, selon les conclusions de cette rencontre. Il était, par ailleurs, prévu que les négociations se poursuivent pour le paiement des heures de vacation de l'année académique 2020-2021. Ce qui équivaut à une année sur les quatre ans d'arriérés.

Aujourd'hui, le Collectif des enseignants vacataires maintient la grève jusqu'à ce que la totalité des arriérés 2020-2021 soit payée, en attendant les réponses à d'autres revendications.