Un comité régional de développement (Crd) sur la prévention et la lutte contre les feux de brousse s'est tenu hier à Kédougou. Face à la recrudescence des feux de brousse dans la zone, les acteurs ayant pris part au Crd recommandent la mise en place d'un cadre régional de concertation de lutte contre les feux de brousse.
KEDOUGOU-Particulièrement, "ce qui retient le plus mon attention, c'est la nécessité de mettre en place un cadre régional de concertation sur la lutte contre les feux de brousse. Et celle à mettre des parfeux verts avec l'exemple de l'anacardier. Je pense qu'avec tout ça, on va essayer de voir comment mettre ça en place le plus rapidement possible. Je pense que ça peut nous aider tous à mieux contenir les feux de brousse. On aimerait pas que ça aille dans tous les sens, on aimerait bien que ça soit encadré avec surtout la technique des feux précoce" a d'emblée indiqué Georges Faye, adjoint au gouverneur de Kédougou chargé du développement. Rappelant que l'hivernage tire à sa fin et que le tapis herbacé est entrain de sécher, il a alerté : "Si nous ne faisons rien, il y aura des feux. Nous venons ainsi de clore un Crd sur la prévention et la lutte contre les feux de brousse. L'idée c'était de réfléchir sur comment gérer, limiter les dégâts de ces feux-là, parler avec les différents chefs de service, leur expliquer les enjeux, les comportements et surtout sensibiliser. mDire aux gens ce qu'il faut faire, comment il faut agir... "
Tout au plus, "nous avons plus insisté sur les choses comme les gestes et comportements et aussi sur le rôle plus conséquent de la part des collectivités territoriales parce qu'on sait que l'environnement est une compétence transférée" a-t-il appuyé.
Par ailleurs, Georges Faye a fait comprendre qu'il est temps de former de nouveau les populations, de redynamiser les comités villageois de lutte contre les feux de brousse, de sensibiliser davantage la jeunesse. "Il faut expliquer pourquoi c'est important de lutter contre les feux de brousses, revenir sur les comportements à bannir. Il faut repousser les limites de la sensibilisation, aller au-delà toujours faire plus et toujours faire mieux" a-t-il complété. Amadou DIOP (Correspondant)
