Abbas Al-Hassan, de la Convention tchadienne des droits de l'Homme, revient sur la violence de la répression des contestataires au Tchad.
Le 20 octobre dernier, le Tchad a connu des manifestations qui ont fait 50 morts selon les autorités mais les organisations des droits humains évoquent un bilan beaucoup plus lourd.
La répression s'est poursuivie au-delà de cette journée avec de nombreuses arrestations. Certains jeunes manifestants ont été torturés ou exécutés dans des écoles transformées en prisons, d'autres déportés dans le désert, vers la sinistre prison de Koro Toro.
Deux semaines après ces violences, Abbas Al-Hassan, chargé d'affaires pour la Convention tchadienne des droits de l'Homme, dresse un bilan sombre des atteintes aux droits humains au Tchad.