Pour lutter efficacement contre les effets du changement climatiques qui impactent négativement le continent africain, des experts du rapport sur l'état et les tendances en matière d'adaptation en Afrique préconisent des solutions intelligentes (numériques) rapides pour réduire sensiblement les impairs du changement climatique. Ledit rapport a été lancé ce jeudi 3 novembre à Rotterdam (Pays-Bas), en prélude de la COP 27.
Le rapport 2022 sur " l'état et les tendances en matière d'adaptation en Afrique " a été officiellement lancé hier jeudi 3 novembre 2022 par vidéo conférence. Ce, en prélude de la 27e conférence annuelle des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, réputée COP27 se tiendra dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh en Égypte du 6 au 18 novembre courant. Ledit rapport apparait le document le plus complet pour évaluer les progrès de l'adaptation au climat en Afrique et fournir des conseils et des recommandations de la résilience aux chocs climatiques. En outre, le rapport met en évidence les initiatives d'adaptation en Afrique (Aaap), qui peuvent être étendues et reproduites. Le document présente également les principales lacunes en matière de politiques, de compétences et de financement qui doivent être comblées pour que l'adaptation soit efficace et atteigne ceux qui en ont le plus besoin. Le Dr Patrick Verkooijen, CEO Global Center on Adapatation de se réjouir de la qualité du rapport. " C'est le rapport le plus complet sur l'adaptation climatique ", a-t-il d'emblée fait savoir, tout en précisant qu'il a été adopté par le président Macky Sall et les champions climatiques. Pour lui : " L'Afrique est au centre de la tempête. C'est le continent le plus exposé aux changements climatiques avec des canicules plus fréquentes et plus longues, en passant par les sècheresses, les inondations et les cyclones. Tout ces phénomènes ont déjà touché des millions d'Africains et menacé leurs moyens de subsistance ", a-t-il dit. En réponse à cela, il préconise des solutions intelligentes. " Nous devons nous concentrer sur les solutions intelligentes ".
Avant d'ajouter : " Le temps nous est compté pour les décisions et les adaptations à mettre en œuvre le plus rapidement possible ". Vite, il précise que " l'adaptation n'est pas un choix mais une nécessité ". Selon lui : " L'adaptation est indispensable pour résoudre la crise alimentaire ". Et dit-il : " Le cout de l'action représente moins d'un dixième du cout de la vie en Afrique. Les réponses existent avec des solutions numériques ".
Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement pour son tour dira qu'il est de la responsabilité de l'Afrique de lutte contre les changements climatiques.
A l'en croire : " Le continent africain est le plus impacté par les changements climatiques. L'Afrique s'asphyxie à raison des changements climatiques. Et, c'est la raison pour laquelle il faut prendre la question bras le corps ", soutient-il.
Selon lui : " Les pertes sont évaluées à 15 millions de dollars par ans, alors qu'elle (Afrique) a besoin d'action concrète et un appui de 1,6 trilliards de dollars ", a-t-il expliqué.
Ce qui selon lui : " Nécessite 1 à 10 milliards de dollars de fonds nécessaire ". Toutefois, il dira qu'il est du ressort des pays développement " de contribuer à l'alimentation de ces fonds à hauteur de 10 milliards par an pour atteindre les 100 milliards nécessaires pour l'adaptation aux changements climatiques ".
Pour ce qui concerne la Bad, il dira que " la Bad a déjà mobilisé la moitié de ces fonds et nous convions le reste du monde autour de cette table-ronde pour le reste ".
Si le continent arrivait mobiliser 1,5 milliards de dollars pour les financements liés aux changements climatique, à travers le Fonds de développement africain ceci serait en grand bond en avant ".
Le président de la Bad d'ajouter. " La fenêtre pour l'action repose sur un plan qui va permettre à 20 millions d'agriculteurs d'avoir accès à des infrastructures, à l'assurance, 10 millions de personnes pourront avoir accès à l'eau et à l'énergie renouvelable ".
Au COP27, dira-t-il : " Il faut continuer à aller de l'avant pour passer aux actions et s'adapter aux changements climatiques ".
Mme Josefa Sacko, Commissaire à l'économie rurale et à l'agriculture à la Commission de l'Union Africaine est d'avis qu'on doit limiter les effets des changements climatiques. Pour elle : " Il s'agit de l'urgence de s'adapter aux changements climatiques ".
Selon elle : " L'Afrique ne contribue qu'à moins de 3% des émissions de gaz à effet de serre alors qu'elle est la principale victime des changements climatiques ". Elle soutient que " l'adaptation va permettre aux secteurs privés d'avoir accès à de nouveaux marchés
Nous devons travailler ensemble ".
Secrétaire d'Etat de la Norvège, Bjorg Sandjaer
Nous devons tenir nos engagements pris à Glasgow pour des financements sur l'adaptation
Les nouvelles approches en matière d'adaptation à saluer
Nous devons accélérer l'adaptation car dans le domaine de l'agriculture a l'opportunité de devenir le centre agricole du monde avec 56 millions de dollars
Les ressources publiques sont peus nombreuses donc il faut se tourner vers les ressources locales et le secteur privé
Profiter de la COP de l'Afrique pour rappeler les engagements
La Norvège déterminée à respecter ses engagements sur l'adaptation et la sécurité alimentaire
Dr Liesbet Steer, directeur exécutif de la Commission de l'éducation
On oublie la crise de l'éducation dans la recherche de solution. Sans l'éduction, il n'y a pas d'adaptation
Plus de 90% des jeunes en Afrique n'ont pas de compétence de base
Beaucoup de fonds à l'adaptation dont dédiés aux l'achat d'équipement et très peu à l'éduction.
Il faut intégrer l'éducation et l'adaptation de manière efficace. Ce qui nécessite des investissements dans le capital humain. Nous devons investir dans des compétences vertes. Nous devons préparer les jeunes à l'éducation d'avenir.
Amina Mouhamed
On en est à 11,9 milliards de dollars pour
La COP doit être un tournant dans l'agenda pour mobiliser plus de ressource pour atteindre les objectifs d'ici 2025. Que tout le monde respect ses engagements.
Il y a des cadres politiques pour y arriver mais aussi de la mobilisation des ressources alimentaires
Pr Jamal Saghir, Co-dirercteur à GCA
60% de la population africaine s'active dans l'agriculture d'où la nécessité d'assurer leur résilience et leur adaptation aux changements climatique
11 milliards disponibles chaque années sur un besoin de 51 milliards de dollars
40 milliards de dollars continuent d'être nécessaire
Il faut faire de sorte que les flux de financement climatique atteignent 7% sur les dix ans à venir
Dr Ede Ilijasz-Vasquez, Co-Directeur à GCA
Si on ne fait rien, les conséquences vont s'empirer surtout au niveau de l'agriculture, l'élevage, l'économie bleue avec la pêche qui assure 51% de protéine animal en Afrique
L'Afrique est le continent où il y a le plus de foyers informels. Par exemple au Ghana, 60% des familles vivent dans des concessions informelles.
Dr Patrick Verkooijen, CEO Global Center on Adapatation
Le monde avait promis de doubler les engagements par rapport à l'adaptation
Il faut aller au-delà des promesses et la bonne nouvelle est que des solutions à l'adaptation existent
La révolution pour l'adaptation ne peut pas s'arrêter
; les solutions doivent être décisives et rapide pour un passage à l'échelle
Beaucoup de plus de financement : il faut des financements intelligents; il y a un grand fossé qui existe ; en Afrique le budget pour l'adaptation est de 11 milliards de dollars seulement alors que les besoins sont estimés à 41 milliards de dollars ; plus de 97% de ce financement provient d'acteurs du public et seul 3% sont du privés alors Les opportunités pour le secteur privés sont énormes. L'adaptation est un investissement rentable. Opportunité de création des emplois.
L'adaptation doit être une affaire de tous et non seulement des gouvernements : le secteur privé, les villes, les communautés doivent faire partis de la solution. Un sondage auprès des PME a montré que 60% ont vu une diminution de leur activité.
Les communautés doivent être au centre de solution
79 des villes qui grandissent le plus rapidement au monde sont en Afrique mais les infrastructures ne suivent pas.
Les premières étapes du financement à l'adaptation : entreprenariat des jeunes,
Si COP27 doit réussir, il faut s'assurer que le financement pour l'adaptation aille sur l'Afrique.
Nous ne pouvons pas nous permettre d'attende. L'adaptation doit commencer et mise à l'échelle. Il faut transformer les résultats et nous devons du COP27 une réalité pour l'Afrique et le monde et nous ne pouvons pas nous permettre d'échouer.
Président Adesina de la BAD
Pour ce qui est de l'Afrique il est de notre responsabilité de lutte contre les changements climatiques
Le continent est le plus impacté par les changements climatiques
L'Afrique s'asphyxie à raison des changements climatiques c'est la raison pour laquelle il faut prendre la question bras le corps
Elle enregistre des pertes évaluent à 15 millions de dollars par ans
L'Afrique a besoin d'action concrète et un appui de 1,6 trilliards de dollars
Ce qui nécessite 1 à 10 milliards de dollars de fonds nécessaire
Il est du ressort des pays développement de contribuer à l'alimentation de ces fonds
10 milliards par an pour atteindre les 100 milliards nécessaire pour l'adaptation
Juste 41 milliards de dollars disponibles par an pour nous adapter
La BAD a déjà mobilisé la moitié de ces fonds et nous convions le reste du monde autour de cette table-ronde pour le reste.
Nous voulons aider les pays à s'adapter notamment sur le plan de l'agriculture, les
Arriver à avoir 1,5 milliards de dollars pour les financements liés aux changements climatique
Le Fonds de développement africain qui porte sur une fenêtre pour l'action sur le changement climatique.
La fenêtre pour l'action repose sur un plan qui va permettre à 20 millions d'agriculteurs d'avoir accès à des infrastructures, à l'assurance,
10 millions de personnes pourront avoir accès à l'eau et à l'énergie renouvelable
Au COP27, Il faut continuer à aller de l'avant pour passer aux actions et s'adapter aux changements, climatiques. Il faut étendre le point d'accélération
Mme Josefa Sacko, Commissaire de l'Union Africaine
Nous devons limiter les effets des changements climatiques
Les choses doivent être mises en pratique
Il s'agit de l'urgence de s'adapter aux changements climatiques
Pertinence du rapport
L'Afrique ne contribue qu'à moins de 3% des émissions de gaz à effet de serre alors qu'elle est la principale victime des changements climatiques
Ce rapport est un guide très complet pour mesures les actions entreprises contre les effets des changements climatiques
L'adaptation va permettre aux secteurs privés d'avoir accès à de nouveaux marchés
Nous devons travailler ensemble
Secrétaire d'Etat de la Norvège, Bjorg Sandjaer
Nous devons tenir nos engagements pris à Glasgow pour des financements sur l'adaptation
Les nouvelles approches en matière d'adaptation à saluer
Nous devons accélérer l'adaptation car dans le domaine de l'agriculture a l'opportunité de devenir le centre agricole du monde avec 56 millions de dollars
Les ressources publiques sont peus nombreuses donc il faut se tourner vers les ressources locales et le secteur privé
Profiter de la COP de l'Afrique pour rappeler les engagements
La Norvège déterminée à respecter ses engagements sur l'adaptation et la sécurité alimentaire
Dr Liesbet Steer, directeur exécutif de la Commission de l'éducation
On oublie la crise de l'éducation dans la recherche de solution. Sans l'éduction, il n'y a pas d'adaptation
Plus de 90% des jeunes en Afrique n'ont pas de compétence de base
Beaucoup de fonds à l'adaptation dont dédiés aux l'achat d'équipement et très peu à l'éduction.
Il faut intégrer l'éducation et l'adaptation de manière efficace. Ce qui nécessite des investissements dans le capital humain. Nous devons investir dans des compétences vertes. Nous devons préparer les jeunes à l'éducation d'avenir.
Amina Mouhamed
On en est à 11,9 milliards de dollars pour
La COP doit être un tournant dans l'agenda pour mobiliser plus de ressource pour atteindre les objectifs d'ici 2025. Que tout le monde respect ses engagements.
Il y a des cadres politiques pour y arriver mais aussi de la mobilisation des ressources alimentaires
Pr Jamal Saghir, Co-dirercteur à GCA
60% de la population africaine s'active dans l'agriculture d'où la nécessité d'assurer leur résilience et leur adaptation aux changements climatique
11 milliards disponibles chaque années sur un besoin de 51 milliards de dollars
40 milliards de dollars continuent d'être nécessaire
Il faut faire de sorte que les flux de financement climatique atteignent 7% sur les dix ans à venir
Dr Ede Ilijasz-Vasquez, Co-Directeur à GCA
Si on ne fait rien, les conséquences vont s'empirer surtout au niveau de l'agriculture, l'élevage, l'économie bleue avec la pêche qui assure 51% de protéine animal en Afrique
L'Afrique est le continent où il y a le plus de foyers informels. Par exemple au Ghana, 60% des familles vivent dans des concessions informelles.
Dr Patrick Verkooijen, CEO Global Center on Adapatation
Le monde avait promis de doubler les engagements par rapport à l'adaptation
Il faut aller au-delà des promesses et la bonne nouvelle est que des solutions à l'adaptation existent
La révolution pour l'adaptation ne peut pas s'arrêter