La 1ère édition du festival de musique hip hop a démarré dans la ville de Rufisque. Mais pour cette première édition, les organisateurs ont été nargués par les mairies. Les festivités ont été lancées au centre culturel Maurice Gueye, village du festival.
Le département de Rufisque a renoué avec le bouillonnement culturel, le temps d'un festival de musique Hip Hop. Une manifestation prévue du La ville du 29 octobre au 05 novembre. Ce festival de hip hop, qui est à sa première édition, veut s'inscrire dans la durée et dans une perspective économique avec l'objectif de création d'emplois, autour de l'écosystème des cultures urbaines.
D'où l'option de mettre l'accent sur la formation. " Quand on parle de festival, les gens pensent qu'ils doivent voir des festivités. Il y'en a certes mais l'aspect festif n'est pas mis en avant (... ) On mise plus sur l'aspect formation, le renforcement de capacités des acteurs des cultures urbaines du département de Rufisque. L'objectif, c'est de faire des cultures urbaines un levier de création d'emplois pour les jeunes à travers la formation ", a souligné le rappeur Oly Blaise, membre de l'association T2H, lors du point de presse marquant le lancement du festival. A l'en croire, l'évènement attend la participation de pas moins 250 jeunes artistes.
Ainsi des ateliers autour du graffiti, du Dj-ing, de la danse leur sont proposés. Afin de donner à l'évènement un cachet départemental et populaire, les organisateurs ont prévu de décentraliser les activités dans d'autres communes du département. C'est ainsi que des activités sont à Sangalkam et à Bargny. Cette dernière commune va abriter du 02 au 04 novembre l'atelier de danse, mais " les autres activités vont se dérouler au centre culturel Maurice Gueye ", informe Oly Blaise qui a souligné la contribution notable de la Fondation Sococim, dont le centre culturel Maurice Gueye a été mis gratuitement à la disposition de T2H pour servir de village du festival, en plus d'une contribution financière. " La fondation Sococim nous accompagne stratégiquement. Que ce soit avec la mise à disposition du centre, que ce soit dans le domaine administratif elle nous a accompagné depuis le début ", a insisté Oly Blaise.
Pendant ce temps les collectivités territoriales sont aux abonnés absents, aucune contribution venant d'elles n'a été enregistrée, malgré des correspondances déposées avec accusé de réception. En effet, avec un budget prévisionnel de 28 millions, qui n'est pas encore réuni, les organisateurs du festival avaient sollicité les 12 municipalités du département pour un accompagnement. Mais des demandes qui sont restées sans suite car, selon les organisateurs " aucune contribution financière desdites municipalités n'a été reçue ".
Malgré cela, les festivaliers loin de baisser les bras sont convaincus de la réussite de leur manifestation. Ils déroulent leurs activités avec déjà une exposition des œuvres artistiques et événements marquant des cultures urbaines à Rufisque pour démarrer le début du festival. Un vernissage qui se tient au Centre Culturel Maurice Guèye. Les passionnés de musiques sont également servis avec des concerts qui sont aussi au menu de ce festival.
