Le Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan abritera, les 17 et 18 novembre prochains, la 1ère édition du Salon des industries musicales d'Afrique Francophone (Sima). De nombreuses personnalités politiques et de l’industrie musicale accompagneront cet événement. C’est l’Agence Eco fin qui donne l’information. Le Sima est placé sous le parrainage du Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, sous le haut patronage de Françoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie et a l’appui institutionnel du ministère de l’Emploi et de la Protection sociale et du ministère de la communication et de l'économie numérique.
Par son accompagnement, ajoute la source, la ministre de la culture et de la francophonie démontre encore une fois son attachement à la chose culturelle et sa fierté de voir le rayonnement et l’ouverture de la Côte d’Ivoire dans l’espace francophone: « Notre pays, la Côte d’Ivoire, est une terre de créativité et de formation. Elle est riche de 60 groupes ethniques et ses 529 festivals constituent une source d’inspiration permanente. En outre, son patrimoine culturel est reconnu par l’Unesco. Notre jeunesse culturelle est créative, connectée, consciente des enjeux autour du développement durable. Au-delà de l’art contemporain, notre jeunesse s’exprime également dans tous les secteurs des Icc », a-t-elle déclaré.
« A l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine? » Voilà le thème principal de cette rencontre inédite qui réunira des maisons de production internationales, des distributeurs de musique, des médias sociaux, des artistes, des producteurs internationaux et africains, des professionnels de la musique, des gouvernements, le grand public et bien d’autres acteurs du secteur privé.
Pour Mamby Diomandé, commissaire général du Sima, le choix de ce thème est amplement justifié. Le digital est une aubaine pour la musique africaine, il faut que les acteurs soient outillés pour en profiter. Et d’ajouter: « En 2017, l’Afrique ne représentait que 2% des revenus de l’industrie musicale à l’échelle mondiale. Aujour Aujourd’hui, nous avons atteint 10% ! Il y a une véritable évolution positive en ce qui concerne les revenus générés par l’industrie de la musique en Afrique. L’accélération de la digitalisation des territoires africains va permettre de faire encore plus décoller ces chiffres, grâce à la multiplication des solutions et modèles hybrides ou totalement adaptés aux habitudes de consommation locales. » Plus de 1000 participantssont attendus à Abidjan.