Les conférences de presse politiques d'hier, samedi le 5 novembre, ont été marquées par les commentaires sur l'arrestation de Bruneau Laurette et de son fils, accusés d'avoir été en possession de 46 kilos de drogue, d'armes à feux et de cartouches.
Roshi Bhadain, leader du Reform Party, qui aura été le premier à réagir. D'emblée, il souhaite entendre la version de Bruneau Laurette avant de se prononcer sur l'affaire dont l'activiste est accusé. Il a annoncé une rencontre avec le leader de l'opposition Xavier-Luc Duval pour la marche à suivre. Le leader du Reform Party avance que les députés de l'opposition doivent réagir et prendre leurs responsabilités. Il souhaite une démission en bloc, vu que les députés de la majorité ne font rien.
Interrogé à la conférence de presse de l'Entente de l'Espoir sur l'arrestation de l'activiste social, Xavier-Luc Duval dit suivre l'enquête, mais ne se prononce pas. Il devait ensuite lancer : "Mo ekout bann politisien ki ti al dan meeting apre mo ava reazir."
Du côté de la majorité, on ne jubile pas après cette arrestation d'un adversaire politique. L'Attorney General se défend que l'arrestation se produise une semaine après la manifestation à Port-Louis. "Ce n'est pas une question de timing. Cette quantité de drogue n'est pas tombée du ciel. Notre combat contre la drogue est sans relâche", a affirmé Maneesh Gobin au Sun Trust. Il s'interroge sur toute cette drogue retrouvée chez Bruneau Laurette. "Imaginez un instant que les drogues saisies s'étaient retrouvées sur le marché. Imaginez les ravages que cela aurait faits", a lancé Maneesh Gobin.
