Angola: PAC finance plus de mille projets en six mois

Luanda — Plus de 42 milliards de kwanzas ont été décaissés par la Banque de Développement d'Angola (BDA), de mai à ce jour, pour financer 1 022 projets inclus dans le Projet d'appui au crédit (PAC).

Les données ont été annoncées ce mardi, à Luanda, par le secrétaire d'État à l'Économie, Ivan Marques dos Santos, expliquant que ce montant avait été investi dans les secteurs de l'agriculture, du commerce, de la pêche, de l'élevage, du tourisme, de l'industrie et de la transformation, de déchets solides, de textiles et de vêtements.

S'adressant à la presse, dans le cadre de la reprise du "briefing bihebdomadaire " du Ministère de l'Économie et du Plan (MEP), le responsable a expliqué que cette somme d'argent faisait partie d'un montant globale de 68,24 milliards de kwanzas, et servirait à financer un total de 1 758 projets approuvés dans tout le pays, dans le cadre du PAC.

Selon Ivan Marques dos Santos, la plupart des projets financés appartiennent au secteur agricole, soit 407 sur 722 projets approuvés.

En plus de ces chiffres déboursés de mai à novembre de cette année, la source a rappelé que les données préliminaires indiquaient le financement de 2 995 projets, à un montant de plus de 104 milliards de kwanzas de 2019 à 2022.

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Ce financement, a-t-il souligné, s'est fait à travers divers instruments financiers créés par l'État, soit l'Avis10/20 de la Banque Nationale d'Angola (BNA), le PAC et le Programme d'appui à la production, la diversification des exportations et la substitution des importations (PRODESI).

Selon le secrétaire d'État, les données présentées illustrent le nouveau paradigme du Gouvernement angolais, qui s'emploie dans la diversification de l'économie nationale, en se concentrant plus sur l'agriculture.

Bien que les chiffres ne répondent toujours pas aux besoins réels du pays, a-t-il ajouté, les résultats obtenus ont déjà commencé à avoir un impact sur le produit intérieur brut (PIB), réduisant le poids du pétrole dans l'économie nationale.

Par exemple, en 2011, la part du pétrole dans le PIB était de 42 %, alors qu'en 2021, elle est tombée à 28 %.

Inséré dans le Programme d'appui à la production, à la diversification des exportations et à la substitution des importations (PRODESI), le PAC s'applique aux projets d'investissement qui contribuent, directement ou indirectement, à la production nationale de produits tels que le sucre, le maïs, le riz, le blé, le manioc, la patate douce et les haricots.

À cela s'ajoute, des pommes de terre, des tomates, des oignons, des carottes, des poivrons, du chou, de la laitue, des bananes, des mangues, des ananas, des pâtes, de l'huile de cuisson, de l'huile de palme, du sel, des œufs, du poulet, de la viande de chèvre et de porc, du poison, entre autres produits.

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