Madagascar: Tennis / Fédération - La guerre est déclarée entre le comité exécutif et le DTN

Confit interne. La discorde entre dirigeants de la fédération malgache de tennis et le directeur technique national fait surface. Le DTN, Max Randriantefy qui a accepté le poste pour une année est critiqué par la mise en œuvre du programme de développement du tennis dans la catégorie U14 "Junior tennis initiative" (JTI) financé par l'International Tennis Federation (ITF).

Le programme consiste à la formation des joueurs et les fonds consistent à payer les techniciens qui encadrent les jeunes. Le point d'interrogation qu'enchaînent les critiques est que "le DTN utilise les fonds pour organiser des petits tournois au lieu de mettre en œuvre le programme JTI... Et comment va-t-il expliquer avec le président de la fédération dans le rapport mensuel, la gestion des fonds auprès de l'ITF".

Étant le deuxième son cloche, le technicien pointé du doigt, Max Randriantefy a clarifié de son côté en apportant des éclairages purement techniques: "pour assurer le bon fonctionnement d'une discipline sportive, il est nécessaire de décrire le rôle et attributions de chacun dont l'outil mis en place est la charte du tennis malagasy... Ces règles écrites qu'on doit appliquer dans la transparence... "

Selon ladite charte, le comité directeur de la fédération définit l'orientation de la politique générale, chercher et gérer les moyens financiers pour réaliser ses visées. La direction technique nationale met en place, quand à elle, les moyens techniques définis par les objectifs fixés par la FMT.

Le DTN n'était pas d'accord avec la formule de compétition dédiée aux jeunes imposée par la direction collégiale adoptée par la fédération, bafouant les droits fondamentaux de la direction technique. Ils ont adopté une formule trop chargée physiquement pour ces jeunes en pleine croissance. Le premier responsable technique a été par la suite sanctionné par l'interdiction de prendre des initiatives sans l'aval du président de la fédération. Max Randriantefy a conclu : "Je ne compte pas démissionner car je suis un compétiteur". A suivre...

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