Afrique: Rapport de la troisième réunion du Comité d'urgence du Règlement sanitaire international (2005) concernant la flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne touchant plusieurs pays Urgence de santé publique de portée internationale

communiqué de presse

Le Directeur général de l'OMS transmet le rapport de la troisième réunion du Comité d'urgence du Règlement sanitaire international (2005) (RSI) concernant la flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne (variole du singe) touchant plusieurs pays, laquelle s'est tenue le jeudi 20 octobre 2022, de 12 heures à 17 heures (HNEC).

Le Comité d'urgence a reconnu que, depuis la dernière réunion, des progrès ont été réalisés en ce qui concerne la riposte mondiale à la flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne touchant plusieurs pays, notamment dans le cadre des nouvelles informations disponibles sur l'efficacité des interventions comportementales et des vaccins. Le Comité maintient l'avis consensuel selon lequel l'événement continue de satisfaire aux critères RSI de détermination d'une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). En outre, il souligne les principales raisons au fait que la situation reste préoccupante : une transmission continue dans certaines Régions, une inégalité persistante en matière de préparation et de riposte au sein des États Membres de l'OMS et entre eux, de possibles répercussions sanitaires plus importantes chez les populations vulnérables, un risque durable de stigmatisation et de discrimination, une sous-déclaration issue de la faiblesse des systèmes de santé dans certains pays en développement, le manque constant d'accès équitable aux produits de diagnostic, aux antiviraux et aux vaccins, ainsi que la nécessité de tenir compte des lacunes de la recherche.

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Le Directeur général de l'OMS remercie sincèrement le Président, les membres et les conseillers pour leurs contributions et approuve l'avis selon lequel l'événement demeure une urgence de santé publique de portée internationale, pour les raisons détaillées dans le compte rendu ci-dessous. Le Directeur général émet des recommandations temporaires révisées, en relation avec cette urgence ; elles sont présentées à la fin du présent document.

Compte rendu de la troisième réunion du Comité d'urgence du RSI

La troisième réunion du Comité d'urgence du Règlement sanitaire international, concernant la flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne touchant plusieurs pays, a été organisée par visioconférence, le Président et le Vice-Président étant présents en personne dans les locaux du Siège de l'OMS, à Genève (Suisse). Les membres et les conseillers ont participé par visioconférence. Au total, 11 des 15 membres et 6 des 9 conseillers du Comité ont participé à la réunion. Le Directeur général de l'OMS, dans son allocution liminaire, a accueilli le Comité en indiquant une baisse de bon augure des cas à l'échelle mondiale, bien que les progrès dans les Amériques et en Afrique soient moins manifestes, avec une augmentation des cas dans certains pays et une probable sous-déclaration dans d'autres.

Le Représentant du Bureau du Conseiller juridique a informé les membres et les conseillers de leurs rôles et responsabilités et du mandat du Comité d'urgence en application des articles pertinents du Règlement sanitaire international.

Le Responsable des questions d'éthique du Département Conformité, gestion des risques et éthique a informé les membres et les conseillers de leur rôle et de leurs responsabilités. Il a également été rappelé aux membres et aux conseillers qu'ils étaient tenus à la confidentialité quant aux débats et aux travaux du Comité et qu'il leur incombait individuellement de signaler à l'OMS, aussi rapidement que possible, tout intérêt de nature personnelle, professionnelle, financière, intellectuelle ou commerciale pouvant donner lieu à un conflit d'intérêts direct ou apparent. Chaque membre et conseiller présent a été interrogé. Aucun conflit d'intérêts n'a été identifié.

Il a été noté qu'un membre s'est retiré du Comité en raison d'autres engagements.

La conduite de la réunion a été confiée au Président du Comité d'urgence, le Dr Jean-Marie Okwo-Bele, qui en a présenté les objectifs : donner des avis au Directeur général de l'OMS sur la question de savoir si la flambée épidémique multipays d'orthopoxvirose simienne constituait toujours une urgence de santé publique de portée internationale et, dans l'affirmative, examiner les recommandations temporaires proposées à l'intention des États Parties.

Présentations

Les représentants du Brésil, du Ghana et du Soudan ont informé le Comité de la situation épidémiologique dans leur pays et des efforts qu'ils menaient en matière d'intervention.

Le Secrétariat de l'OMS a présenté la situation épidémiologique mondiale, ainsi que la progression rapide des connaissances en ce qui concerne les manifestations cliniques et l'évolution de la maladie. Des détails sont disponibles dans la mise à jour épidémiologique hebdomadaire et dans le huitième rapport de situation externe ; l'OMS met régulièrement à jour les informations dans les rapports sur les situations d'urgence. L'ensemble des données et la mise à jour quotidienne du dénombrement de cas sont disponibles ici : 2022 Monkeypox Outbreak : Global Trends (shinyapps.io).

Le Secrétariat a noté que, depuis la détermination d'une urgence de santé publique de portée internationale le 23 juillet 2022, un plus grand nombre de pays ont réagi promptement à la flambée épidémique par la voie de diverses interventions de santé publique. Il a également indiqué que le nombre de cas diminue à l'échelle mondiale. Néanmoins, la situation est contrastée et l'évaluation globale des risques menée par le Secrétariat de l'OMS a conclu qu'au 18 octobre 2022, le risque pour la santé publique mondiale demeurait modéré. À l'échelle régionale, le risque a été évalué " élevé " dans la Région OMS des Amériques, redéfini " élevé à modéré " dans la Région européenne, maintenu " modéré " dans la Région OMS africaine, celles de la Méditerranée orientale et de l'Asie du Sud-Est, et maintenu " faible " dans la Région du Pacifique occidental.

Le Secrétariat a présenté son Plan stratégique de préparation opérationnelle et de riposte pour l'orthopoxvirose simienne 2022, ainsi que l'appel de fonds mondial récemment publié. En vue de mettre fin à l'épidémie mondiale d'orthopoxvirose simienne, le plan s'articule autour de trois objectifs : arrêter la transmission interhumaine, protéger les personnes vulnérables et réduire la transmission zoonotique. Cinq composantes principales sous-tendent la riposte mondiale : coordination des urgences, surveillance collaborative, protection communautaire, soins sécurisés et évolutifs, contre-mesures et recherche.

Au terme de ces exposés, les membres et les conseillers du Comité sont passés à une séance de questions-réponses à l'intention du Secrétariat et des pays qui ont présenté leur situation.

Séance délibérative

Le Comité s'est réuni à nouveau en séance privée pour examiner les questions relatives au fait de savoir si l'événement demeure ou non une urgence de santé publique de portée internationale et, dans l'affirmative, pour étudier les recommandations temporaires proposées, rédigées par le Secrétariat de l'OMS conformément aux dispositions du Règlement sanitaire international.

Le Président a rappelé aux membres et aux conseillers du Comité la définition d'une urgence de santé publique de portée internationale aux termes du Règlement sanitaire international : un événement extraordinaire, qui constitue un risque pour la santé publique pour d'autres États en raison du risque de propagation internationale de maladies, et qui peut requérir une action internationale coordonnée.

Le Comité a constaté, avec préoccupation, que les données issues des zones à faible revenu sont grandement insuffisantes, les rares informations ne permettant pas de déterminer précisément si la transmission observée en Afrique est principalement zoonotique ou d'évaluer le rôle de la transmission interhumaine, notamment par contact intime ou sexuel. De nombreuses zones à faible revenu ne disposent pas de capacités diagnostiques adéquates et n'ont pas encore accès aux vaccins ou aux traitements, malgré un taux de létalité rapporté le plus élevé parmi toutes les Régions ; en outre, on ne dispose que de peu d'informations sur la position des autorités, c'est-à-dire si elles envisagent ou non d'y avoir recours ou de demander un approvisionnement.

Le Comité a noté que dans les zones à revenu élevé, dans lesquelles la flambée épidémique est survenue en premier lieu, les informations préliminaires indiquent une baisse notable du nombre de cas nouvellement rapportés. Les données nécessaires à l'analyse de la contribution de différents facteurs à ces diminutions doivent encore être collectées et examinées. Parmi ces facteurs, il est possible d'envisager : des pratiques sexuelles plus sûres chez les populations à risque plus élevé ; la réduction saisonnière de grands rassemblements favorisant les comportements sexuels dangereux ; la forte acceptation des vaccins dans les communautés touchées et les taux croissants de vaccination avant et après l'exposition ; une possible immunité en hausse à la suite des infections au sein des populations à risque plus élevé ; les artéfacts de surveillance résultant d'une diminution des consultations de patient et du dépistage de cas moins graves. Bien que les évaluations et les recherches ont établi qu'une participation moindre aux activités à risque a contribué à ralentir la flambée épidémique, le Comité a exprimé plusieurs inquiétudes quant à la durabilité de ces tendances, aux signaux précoces de réticence à la vaccination dans quelques zones au sein d'un contexte général d'acceptation très élevée de la vaccination, à une concentration croissante de cas parmi les communautés minorisées. Le Comité a souligné qu'il était nécessaire de recueillir des données factuelles sur les éléments moteurs et les interventions qui ont entraîné un changement positif de comportement.

Le Comité a noté la concomitance épidémiologique de l'orthopoxvirose simienne, du VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles, et s'est déclaré préoccupé par la fréquence élevée d'issues graves et de décès chez les personnes vivant avec le VIH et immunodéprimées et/ou qui ne reçoivent pas de traitement antirétroviral, en particulier dans les milieux mal desservis et à faibles ressources.

Le Comité a exprimé sa profonde préoccupation face aux inégalités persistantes et émergentes dans le cadre de la riposte à l'épidémie et a noté le caractère impératif des mécanismes, engagements et actions qui garantiront l'équité dans l'accès aux produits de diagnostic, aux traitements et aux vaccins. De plus, le Comité a appelé au respect des droits de l'homme pour tous, y compris ceux des communautés marginalisées vulnérables à la stigmatisation ; certains membres ont réitéré leur point de vue selon lequel les lois, politiques et pratiques d'acteurs étatiques ou non étatiques qui incriminent ou stigmatisent les relations sexuelles consenties entre des personnes de même sexe peuvent nuire aux interventions de riposte. Les participants ont préconisé que les bonnes pratiques de santé publique incluent une approche de réduction des méfaits, avec des efforts visant à surmonter les obstacles causés par les politiques et les lois qui incriminent l'homosexualité ou contribuent d'une autre manière à la stigmatisation et à la discrimination et qui entravent les actions de lutte contre la flambée épidémique. Il a également été recommandé que les programmes mondiaux et nationaux continuent de coopérer avec les communautés touchées, d'œuvrer en faveur 1) de l'intégration de la riposte à la flambée épidémique de aux services de prévention du VIH et de santé sexuelle, selon le cas, et 2) d'un soutien stratégique et d'activités de recherche renforcés pour les pays les plus touchés.

Dans l'ensemble, les conditions qui ont justifié la détermination de l'USPPI persistent. En effet, la flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne continue de constituer un événement extraordinaire posant un risque de santé publique via une propagation internationale, pour lequel des vagues épidémiques supplémentaires peuvent encore être observées, et continue de nécessiter une riposte internationale coordonnée pour en réduire l'incidence. Bien que deux membres aient exprimé leur point de vue selon lequel l'événement ne constituait pas et ne constitue pas une urgence de santé publique de portée internationale, ceux-ci ont été tempérés par des inquiétudes quant aux conséquences négatives potentielles de la levée de la déclaration à ce stade.

Conclusions

Le Comité a formulé collectivement à l'attention du Directeur général de l'OMS un avis selon lequel la flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne multipays continue de répondre aux critères inclus dans la définition de l'USPPI, conformément à l'article 1 du RSI. Bien que des points de vue aient été exprimés selon lesquels l'événement ne constituait pas et ne constitue pas une urgence de santé publique de portée internationale, le Comité a, collectivement, reconnu que les critères intégrés à la définition de l'USPPI pourraient ne pas être adéquats à l'heure actuelle pour informer le Directeur général de l'OMS quant à savoir s'il doit être mis fin à cette urgence, et à quel moment. À cet égard, le Comité a pris note du processus en cours concernant les amendements au RSI.

Les membres et les conseillers du Comité ont fourni un avis aux États Parties pour les recommandations temporaires, lesquelles prolongent dans une large mesure celles émises le 23 juillet 2022 par le Directeur général de l'OMS. Le Comité a indiqué la nécessité de surveiller le degré d'adoption et de mise en œuvre des recommandations temporaires par les États Parties, afin de compléter les autres modalités et approches programmatiques qui sont en place pour soutenir et surveiller la riposte des pays à la flambée épidémique.

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Recommandations temporaires émises par le Directeur général de l'OMS concernant la flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne touchant plusieurs pays

Ces recommandations temporaires prolongent, modifient ou complètent celles émises le 23 juillet 2022.

Ces recommandations temporaires appuient les buts et objectifs du Plan stratégique de préparation opérationnelle et de riposte pour l'orthopoxvirose simienne 2022-2032, en vue de mettre fin à la flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne, d'arrêter la transmission interhumaine du virus, de protéger les personnes vulnérables et de réduire la transmission zoonotique. Elles s'appliquent aux États Parties, en fonction de leur situation épidémiologique, de leurs schémas de transmission et de leurs capacités de riposte. Il convient d'admettre que tout État Partie est susceptible de connaître une importation ou une transmission interhumaine locale de l'orthopoxvirus simien. Par conséquent, chaque État Partie devrait mener des activités de surveillance et être prêt à mettre en place une riposte pour les cas suspects, étant donné que tout cas issu de toute source peut aboutir à une transmission interhumaine. Certains États Parties peuvent présenter des antécédents de transmission zoonotique, connaître actuellement ce type de transmission ou observer une propagation du virus de l'humain à l'animal. Enfin, il convient que les États Parties en mesure de soutenir une intensification de l'accès aux vaccins, produits de diagnostic et traitements, y compris par la voie d'un transfert de technologie, ne ménagent aucun effort en ce sens.

Lors de la mise en œuvre des recommandations temporaires (définies dans le RSI comme " avis non contraignant émis par l'OMS en vertu de l'article 15 aux fins d'une application limitée dans le temps et en fonction du risque, pour faire face à une urgence de santé publique de portée internationale, de manière à prévenir ou à réduire la propagation internationale des maladies en créant le minimum d'entraves au trafic international "), les États Parties doivent agir dans le plein respect de la dignité des personnes, des droits de l'homme et des libertés fondamentales, conformément aux principes énoncés à l'article 3 du Règlement sanitaire international.

Les documents de l'OMS référencés ci-dessous sont à jour à la date du 20 octobre 2022.

MODIFICATION : Capacité de réaction (1) :ces recommandations visent à garantir un état de préparation à une flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne et s'appliquent à TOUS les États Parties

MODIFICATION : 1.a. Activer ou établir des mécanismes de coordination sanitaire et multisectorielle pour renforcer tous les aspects de la capacité de réaction, afin de riposter à l'orthopoxvirose simienne et d'arrêter la transmission interhumaine, y compris en accord avec une approche " Une seule santé " complète.

Monkeypox Strategic Preparedness, Readiness, and Response Plan (SPRP)

Flambée de variole du singe 2022 - Site mondial (who.int)

Multi-country outbreak of monkeypox, External situation report #8 - 19 October 2022 (who.int)

MODIFICATION : 1.b. Planifier et/ou mettre en œuvre des interventions pour éviter la stigmatisation et la discrimination à l'égard de toute personne ou de tout groupe de population susceptible d'être touché par l'orthopoxvirose simienne, dans le but d'empêcher que la transmission du virus de la maladie se poursuive sans être détectée. L'objectif de ces interventions devrait être : d'encourager l'autodéclaration volontaire et un comportement de recherche de soins ; de favoriser l'accès aux services diagnostiques, aux vaccins et aux traitements ; de faciliter l'accès en temps opportun à des soins cliniques de qualité ; de protéger les droits de l'être humain, la vie privée et la dignité des personnes touchées et de leurs contacts dans toutes les communautés.

Risk communication and community engagement for monkeypox outbreaks, interim guidance

Conseils de santé publique relatifs à la communication sur les risques et à la participation communautaire pour comprendre, prévenir et combattre la stigmatisation et la discrimination liées à la variole du singe (who.int)

MODIFICATION : 1.c. Compte tenu du fait que le clade II du virus de l'orthopoxvirose simienne représente une infection sexuellement transmissible, établir et intensifier la surveillance épidémiologique de la maladie, y compris l'accès à des tests de diagnostic fiables, abordables et précis, pour les états morbides compatibles avec l'orthopoxvirose simienne dans le cadre des systèmes nationaux de soins de santé et de surveillance existants. Aux fins de la surveillance de la maladie, il convient d'adopter des définitions de cas pour les cas suspects, probables et confirmés d'orthopoxvirose simienne, ainsi que la définition de cas pour le décès lié à la maladie.

https://apps.who.int/iris/handle/10665/362660

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-laboratory-2022.1

PROLONGATION : 1.d. Intensifier la capacité de détection en sensibilisant et en formant les agents de santé, y compris ceux travaillant dans les soins de santé primaires, les services de santé sexuelle et de santé de l'appareil génito-urinaire, les unités de soins d'urgence, les cabinets dentaires, les services de dermatologie, de pédiatrie, de prise en charge de l'infection à VIH, des maladies infectieuses, de maternité, d'obstétrique et de gynécologie et les autres établissements de soins aigus.

https://apps.who.int/iris/handle/10665/362660

Cours d'introduction en ligne. Variole du singe : Cours d'introduction aux contextes d'épidémies en Afrique | OpenWHO

Formation approfondie en ligne. Variole du singe : Épidémiologie, préparation et réponse aux contextes d'épidémies en Afrique | OpenWHO

Ces formations en ligne sont disponibles dans plusieurs langues.

PROLONGATION : 1.e. Sensibiliser à la transmission du virus de l'orthopoxvirose simienne, aux mesures de prévention et de protection connexes, ainsi qu'aux symptômes et aux signes de la maladie dans les communautés qui, dans d'autres pays, sont actuellement affectées par cette flambée multipays (surtout, mais non exclusivement, les hommes homosexuels, bisexuels et les autres hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) ou les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels, par exemple) comme les autres groupes de population qui peuvent être à risque (les travailleurs du sexe féminin et masculin, les personnes transgenres, par exemple).

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-RCCE-2022.1

Public advice for men who have sex with men on preventing monkeypox

Conseils de santé publique relatifs à la variole du singe à l'intention des travailleurs du sexe (who.int)

PROLONGATION : 1.f. Mobiliser les principaux groupes communautaires, les réseaux de santé sexuelle et de la société civile afin d'accroître la diffusion d'informations fiables et factuelles concernant l'orthopoxvirose simienne et sa transmission potentielle à des populations ou des communautés, ou au sein de celles-ci, qui peuvent être à risque accru d'infection.

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-RCCE-2022.1

Public advice on protecting yourself from monkeypox (who.int)

PROLONGATION : 1.g. Concentrer les efforts de communication relative aux risques et de soutien communautaire sur les environnements et les lieux de rencontres sexuelles (manifestations réunissant des HSH, établissements à vocation sexuelle, par exemple). Cela suppose de collaborer avec les organisateurs d'événements à petite et grande échelle, ainsi qu'avec les propriétaires et les gérants d'établissements à vocation sexuelle pour promouvoir des mesures de protection individuelle et les comportements visant à réduire les risques.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Gatherings-2022.1

MODIFICATION : 1.h. Dès que les premiers cas sont détectés, signaler à l'OMS, par les voies établies en vertu des dispositions du RSI, les cas probables et confirmés d'orthopoxvirose simienne ainsi que les décès liés à la maladie, en utilisant l'ensemble de données minimales figurant dans le cahier d'observation de l'OMS.

https://apps.who.int/iris/handle/10665/362660

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical_CRF-2022.3

MODIFICATION : 1.i. Mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires afin d'être prêt à appliquer ou à continuer à appliquer l'ensemble des recommandations temporaires énumérées sous Riposte à la flambée (2) ci-dessous, en cas de première détection ou de nouvelle détection d'un ou de plusieurs cas suspects, probables ou confirmés d'orthopoxvirose simienne.

https://www.who.int/publications/m/item/monkeypox-strategic-preparedness--readiness--and-response-plan-(sprp)

MODIFICATION : Riposte à la flambée (2) :tous les États Parties recensant un ou plusieurs cas d'orthopoxvirose simienne, quelle que soit la source initiale, ou connaissant une transmission interhumaine du virus de l'orthopoxvirose simienne, y compris dans les principaux groupes de population et communautés à haut risque d'exposition.

: 2.a.Mise en œuvre d'une riposte coordonnée

PROLONGATION : 2.a.i. Mettre en œuvre des mesures de riposte dans le but d'arrêter la transmission interhumaine du virus de l'orthopoxvirose simienne, en mettant l'accent en priorité sur les communautés à risque élevé d'exposition, qui peuvent différer selon le contexte et inclure les hommes homosexuels, bisexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Parmi ces mesures figurent : la communication ciblée sur les risques et la mobilisation communautaire, la détection des cas, l'isolement des cas avec un soutien et le traitement, la recherche des contacts et la vaccination ciblée des personnes à risque élevé d'exposition à l'orthopoxvirose simienne.

https://www.who.int/publications/m/item/monkeypox-strategic-preparedness--readiness--and-response-plan-(sprp)

: 2.a.ii. Responsabiliser les communautés touchées et leur permettre, en les soutenant, de jouer un rôle directeur dans la conception de la riposte au risque sanitaire auquel elles sont confrontées, la participation active à celle-ci et son suivi. Élargir les ressources techniques, financières et humaines dans la mesure du possible et maintenir la responsabilité mutuelle pour les mesures des communautés touchées.

https://www.who.int/publications/m/item/monkeypox-strategic-preparedness--readiness--and-response-plan-(sprp)

PROLONGATION : 2.a.iii. Mettre en œuvre des mesures de riposte dans le but de protéger les groupes vulnérables (personnes immunodéprimées, enfants, femmes enceintes) qui peuvent être à risque de contracter une forme grave de l'orthopoxvirose simienne. Parmi ces mesures figurent : la communication ciblée sur les risques et la mobilisation communautaire, la détection des cas, l'isolement des cas avec un soutien, la recherche des contacts et le traitement. Ces mesures peuvent également inclure une vaccination ciblée qui prend soigneusement en considération les risques et les avantages pour la personne dans le cadre d'une prise de décision clinique conjointe.

https://www.who.int/publications/m/item/monkeypox-strategic-preparedness--readiness--and-response-plan-(sprp)

: 2.b.Mobilisation et protection des communautés

: 2.b.i. Sensibiliser à la transmission du virus de l'orthopoxvirose simienne, aux mesures visant à réduire le risque de poursuite de la transmission à d'autres personnes et à la présentation clinique dans les communautés touchées par la flambée épidémique, qui peuvent varier selon le contexte, et promouvoir l'adoption et l'utilisation appropriée de mesures de prévention, y compris en favorisant un accès équitable à la primovaccination préventive pour les personnes à risque d'exposition, et l'adoption d'autres mesures d'atténuation des risques éclairées. Dans différents contextes, cela comprendrait, pour les personnes symptomatiques, la limitation des contacts peau à peau ou d'autres formes de contact étroit avec d'autres personnes ; pourraient également être incluses la promotion de la réduction du nombre de partenaires sexuels, le cas échéant, y compris lors des événements comportant des lieux de relations sexuelles, et l'utilisation de mesures et de pratiques de protection individuelle, y compris pendant et en relation avec les petites ou grandes manifestations de communautés à risque élevé d'exposition.

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-RCCE-2022.1

Vaccines and immunization for monkeypox: Interim guidance, 24 August 2022 (who.int)

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Gatherings-2022.1

MODIFICATION : 2.b.ii. Collaborer avec les autorités et les organisateurs de manifestations (petites et grandes), y compris celles susceptibles d'être propices à des rencontres de nature sexuelle ou pouvant inclure des lieux de relations sexuelles, pour promouvoir des mesures et des comportements de protection individuelle ; encourager les organisateurs à appliquer l'approche fondée sur le risque et recommandée par l'OMS lors de la prise de décision relative à la tenue de tels événements. Toutes les informations nécessaires devraient être fournies pour la communication sur les risques concernant les choix personnels et sur les mesures préventives (notamment le rôle des vaccins et la réduction du nombre de partenaires), et pour la prévention et la lutte contre les infections, y compris le nettoyage régulier des lieux et des locaux des événements.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Gatherings-2022.1

https://extranet.who.int/ihr/eventinformation/all-announcements

PROLONGATION : 2.b.iii. Élaborer et cibler des interventions de communication sur les risques et de mobilisation communautaire, y compris sur la base d'une écoute sociale systématique (au moyen de plateformes numériques, par exemple) pour détecter les perceptions et les préoccupations émergentes et réagir à la propagation des fausses informations qui pourraient entraver les mesures de riposte.

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-RCCE-2022.1

Public Advice (who.int)

EPI-WIN (who.int)

L'OMS publie une taxonomie de santé publique pour l'écoute sociale des conversations sur la variole du singe

PROLONGATION : 2.b.iv. Collaborer avec les représentants des communautés touchées, les organisations non gouvernementales, les dirigeants élus et la société civile, ainsi qu'avec les spécialistes du comportement, en vue de donner des conseils sur les approches et les stratégies visant à éviter la stigmatisation de tout individu ou groupe de population lors de la mise en œuvre d'interventions appropriées, afin de favoriser le comportement de recherche de soins, les tests et l'accès aux mesures de prévention et aux soins cliniques en temps voulu et de manière équitable, et de prévenir la transmission non détectée du virus de l'orthopoxvirose simienne.

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-RCCE-2022.1

Conseils de santé publique relatifs à la communication sur les risques et à la participation communautaire pour comprendre, prévenir et combattre la stigmatisation et la discrimination liées à la variole du singe (who.int)

PROLONGATION : 2.c. Mesures de surveillance et de santé publique

PROLONGATION : 2.c.i. Intensifier la surveillance des états morbides compatibles avec l'orthopoxvirose simienne dans le cadre des programmes nationaux de surveillance existants, y compris l'accès à des tests de diagnostic fiables, abordables et précis.

https://apps.who.int/iris/handle/10665/362660

PROLONGATION : 2.c.ii. Signaler à l'OMS chaque semaine, par les voies établies en vertu des dispositions du RSI, les cas probables et confirmés d'orthopoxvirose simienne, y compris en utilisant l'ensemble de données minimales figurant dans le cahier d'observation de l'OMS.

https://apps.who.int/iris/handle/10665/362660

The WHO Global Clinical Platform for monkeypox

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical_CRF-2022.3

MODIFICATION : 2.c.iii. Renforcer les capacités des laboratoires (y compris via l'aiguillage des échantillons à l'échelle internationale, au besoin) et favoriser l'accès décentralisé aux tests à l'échelle infranationale, dans la mesure du possible, pour le diagnostic de l'infection par le virus de l'orthopoxvirose simienne et la surveillance connexe, moyennant l'utilisation de tests d'amplification des acides nucléiques (TAAN), comme l'amplification en chaîne par polymérase (PCR) en temps réel ou conventionnelle.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-laboratory-2022.1

PROLONGATION : 2.c.iv. Renforcer les capacités de séquençage génomique et les capacités internationales d'aiguillage des échantillons, en s'appuyant sur les capacités de séquençage existantes dans le monde entier, pour déterminer les clades de virus en circulation et leur évolution, et échanger les données de séquence génétique par le biais de bases de données accessibles au public.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-laboratory-2022.1

MODIFICATION : 2.c.v.Isoler les cas pendant toute la durée de la période infectieuse. Les politiques relatives à l'isolement des cas devraient englober le soutien sanitaire, psychologique, matériel et essentiel pour permettre des conditions de vie adéquate. Tout ajustement des politiques d'isolement à la fin de la période d'isolement supposerait que le risque résiduel pour la santé publique est atténué. Pendant la période d'isolement, les cas doivent être informés de la manière de réduire au minimum le risque de transmission.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical-and-IPC-2022.1

Public advice on protecting yourself from monkeypox (who.int)

Public advice on recovering from monkeypox at home (who.int)

SUPPRESSION (fusion avec le paragraphe précédent) : 2.c.vi.Pendant la période d'isolement, les cas doivent être informés de la manière de réduire au minimum le risque de transmission.

PROLONGATION : 2.c.vii. Effectuer la recherche des contacts parmi les personnes en contact avec toute personne qui peut être un cas suspect, probable ou confirmé d'orthopoxvirose simienne, y compris l'identification des contacts (protégée par la confidentialité), la prise en charge et le suivi pendant 21 jours moyennant un suivi de l'état de santé qui peut être effectué par le patient lui-même ou avec l'aide d'agents de santé publique. Les politiques relatives à la prise en charge des contacts devraient englober le soutien sanitaire, psychologique, matériel et essentiel pour permettre des conditions de vie adéquate.

https://apps.who.int/iris/handle/10665/362660

PROLONGATION : 2.c.viii. Envisager l'utilisation ciblée de vaccins contre la variole de deuxième ou de troisième génération ou de vaccins contre l'orthopoxvirose simienne (ci-après les " vaccins ") pour la prophylaxie post-exposition chez les contacts, y compris les contacts familiaux, sexuels et autres, des cas communautaires et les agents de santé lorsqu'il y a pu avoir une rupture de l'équipement de protection individuelle (EPI).

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-Immunization-2022.2-eng

highlights_sage_oct_2022.pdf (who.int)

MODIFICATION : 2.c.ix. Envisager l'utilisation de vaccins pour la primovaccination préventive (préexposition), en particulier pour les personnes et les communautés à risque élevé d'exposition. Dans le contexte de cette flambée épidémique multipays, les personnes les plus exposées au risque d'infection sont les homosexuels, bisexuels ou les autres hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH). Parmi d'autres personnes à risque figurent les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels occasionnels, les travailleurs du sexe et les personnes susceptibles d'être exposées et à risque d'une forme grave de la maladie. Il peut s'agir également d'agents de santé à risque d'exposition répétée, de personnel de laboratoire travaillant avec des orthopoxvirus, de personnel de laboratoire clinique effectuant des tests de diagnostic de l'orthopoxvirose simienne.

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-Immunization-2022.2-eng

highlights_sage_oct_2022.pdf (who.int)

Conseils de santé publique relatifs à la variole du singe à l'intention des travailleurs du sexe (who.int)

: 2.c.x. Convoquer le groupe consultatif technique national sur la vaccination (NITAG) pour toute décision relative à la politique de vaccination et à l'utilisation des vaccins. Ces décisions devraient s'appuyer sur une analyse risques-avantages. En toutes circonstances, les personnes vaccinées doivent être informées du temps nécessaire pour que l'immunité protectrice potentiellement offerte par la vaccination soit efficace.

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-Immunization-2022.2-eng

PROLONGATION : 2.c.xi. Faire participer les communautés à haut risque d'exposition au processus décisionnel concernant le déploiement d'un vaccin quel qu'il soit.

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-Immunization-2022.2-eng

AJOUT : 2.c.xii. Mener des évaluations approfondies des risques et se préparer et mettre en place une riposte rapide à tout cas ou toute flambée épidémique d'orthopoxvirose simienne dans les contextes collectifs tels que les hôpitaux, les prisons, les résidences de travailleurs migrants ou d'autres lieux où la densité de population peut être élevée, notamment les établissements dédiés aux personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays ou aux réfugiés.

20221019_Monkeypox_external_sitrep-8.pdf

PROLONGATION : 2.d. Prise en charge clinique et lutte anti-infectieuse

MODIFICATION : 2.d.i. Établir et utiliser les parcours et les protocoles de soins cliniques recommandés pour le dépistage, le triage, l'isolement, les tests et l'évaluation clinique des cas suspects d'orthopoxvirose simienne dans tous les établissements cliniques où peuvent se présenter des personnes avec un syndrome clinique compatible, y compris, mais sans s'y limiter, les soins de santé primaires ou d'urgence, les centres de santé sexuelle ou les cabinets de dermatologie ; proposer une formation aux prestataires de santé en conséquence et suivre la mise en œuvre de ces protocoles.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical-and-IPC-2022.1

: 2.d.ii. Établir et mettre en œuvre des protocoles liés aux mesures de lutte anti-infectieuse, englobant les aspects techniques et administratifs et l'utilisation d'équipements de protection individuelle (EPI) ; proposer une formation aux prestataires de santé en conséquence et suivre la mise en œuvre de ces protocoles.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical-and-IPC-2022.1

PROLONGATION : 2.d.iii. Fournir aux agents de santé et de laboratoire un EPI adéquat, selon les besoins des établissements de santé et des laboratoires, et fournir à tout le personnel une formation sur l'utilisation de cet équipement.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical-and-IPC-2022.1

MODIFICATION : 2.d.iv.Établir, mettre à jour et mettre en œuvre des protocoles de soins cliniques reposant sur des données probantes, pour la prise en charge des patients atteints de l'orthopoxvirose simienne sans complications (par exemple, garder les lésions propres, lutter contre la douleur et maintenir une hydratation et une nutrition adéquates) ; avec des symptômes graves ; avec des complications aiguës ; ainsi que pour le suivi et la prise en charge des séquelles à moyen ou long terme, y compris fournir une aide sociale et psychologique selon le cas. Établir la détection des cas d'orthopoxvirose simienne et les soins par la voie d'approches intégrées avec des services établis en matière de santé sexuelle et de prévention et de soins pour le VIH, notamment grâce à un engagement communautaire avec les organisations de la société civile.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical-and-IPC-2022.1

Public advice on recovering from monkeypox at home (who.int)

PROLONGATION : 2.d.v. Harmoniser la collecte de données et rendre compte des résultats cliniques, en utilisant la plateforme clinique mondiale de l'OMS pour l'orthopoxvirose simienne.

https://www.who.int/tools/global-clinical-platform/monkeypox

PROLONGATION : 2.e. Contre-mesures et recherches médicales

PROLONGATION : 2.e.i. Faire tous les efforts possibles pour utiliser les vaccins existants ou nouveaux contre l'orthopoxvirose simienne dans le cadre d'études collaboratives sur l'efficacité clinique, en utilisant des méthodes de conception normalisées et des outils de collecte de données pour les données cliniques et les données relatives aux issues, afin d'accroître rapidement la production d'éléments de preuve sur l'efficacité et l'innocuité, de recueillir des données sur l'efficacité des vaccins (comme la comparaison de schémas vaccinaux à une ou deux doses), et de mener des études sur l'efficacité des vaccins.

Vaccines and immunization for monkeypox: Interim guidance

WHO Monkeypox research - Study designs to address knowledge gaps for monkeypox vaccines

PROLONGATION : 2.e.ii. Faire tous les efforts possibles pour utiliser des agents thérapeutiques et antiviraux existants ou nouveaux pour le traitement des cas d'orthopoxvirose simienne dans le cadre d'études collaboratives sur l'efficacité clinique, en utilisant des méthodes de conception normalisées et des outils de collecte de données pour les données cliniques et les données relatives aux issues, afin d'accroître rapidement la production d'éléments de preuve sur l'efficacité et l'innocuité.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical-and-IPC-2022.1

The WHO Global Clinical Platform for monkeypox

WHO CORE PROTOCOL - An international adaptive multi-country randomized, placebo-controlled, double-blinded trial of the safety and efficacy of treatments for patients with monkeypox virus disease

PROLONGATION : 2.e.iii. Lorsque l'utilisation de vaccins et d'antiviraux contre l'orthopoxvirose simienne dans un contexte de recherche collaborative n'est pas possible, l'utilisation dans le cadre de protocoles d'accès élargis, comme le protocole d'utilisation contrôlée en situation d'urgence d'interventions non homologuées (MEURI), peut être envisagée dans certaines circonstances, en utilisant une collecte de données harmonisée pour les issues cliniques (comme la plateforme clinique mondiale de l'OMS pour l'orthopoxvirose simienne).

https://www.who.int/publications/i/item/9789240041745

AJOUT : 2.e.iv. Encourager, soutenir et faciliter la collecte de données et la recherche prioritaire dans les domaines de travail liés à l'orthopoxvirose simienne, y compris, mais sans s'y limiter, aux thèmes suivants : la transmission et l'histoire naturelle de la maladie ; les outils de diagnostic et les technologies novatrices, notamment les tests sur le lieu de soins, la cinétique virale pour différents types d'échantillon et les produits de diagnostic vétérinaires ; les données comportementales ; les recherches et études sur l'efficacité des interventions ; le risque d'exposition pour les agents de santé et la prise en charge avant et après l'exposition ; la recherche sur la transmission zoonotique de l'orthopoxvirose simienne à l'interface humain-animal-environnement, y compris les facteurs de risques socioéconomiques et comportementaux, ainsi que des indications sur la surveillance environnementale des eaux usées.

https://www.who.int/publications/m/item/monkeypox-strategic-preparedness--readiness--and-response-plan-(sprp)

WHO R&D blueprint and monkeypox

Lancement du Plan d'action conjoint " Une seule santé " pour répondre aux menaces sanitaires touchant les êtres humains, les animaux, les végétaux et l'environnement

Variole du singe - Organisation mondiale de la santé animale

MODIFICATION : 2.f. Voyages nationaux et internationaux

MODIFICATION : 2.f.i. Adopter et appliquer les mesures suivantes :

considérée comme un cas suspect, probable ou confirmé d'orthopoxvirose simienne par les autorités sanitaires compétentes devrait éviter d'entreprendre un voyage quel qu'il soit, y compris international, jusqu'à ce qu'il soit déterminé qu'elle ne représente plus un risque pour la santé publique. Il convient que les personnes qui ne se sentent pas bien consultent un médecin avant de voyager.

- Toute personne identifiée comme contact d'un cas d'orthopoxvirose simienne et, par conséquent, qui fait l'objet d'une surveillance sanitaire, devrait éviter d'entreprendre un voyage quel qu'il soit, y compris international, au cours de la période de surveillance ; les exemptions concernent les contacts pour lesquels des dispositions préalables au départ visant à assurer la continuité de la surveillance sanitaire sont convenues par les autorités sanitaires concernées ou, dans le cas de voyages internationaux, par les autorités sanitaires nationales. https://apps.who.int/iris/handle/10665/362660

Des exemptions concernent toute personne identifiée comme cas ou contact et qui doit entreprendre un voyage pour obtenir des soins médicaux d'urgence ou fuir une situation mettant sa vie en danger, comme un conflit ou une catastrophe naturelle.

https://apps.who.int/iris/handle/10665/362660

- Les travailleurs frontaliers, qui sont identifiés comme contacts d'un cas d'orthopoxvirose simienne et, par conséquent, sous surveillance sanitaire, peuvent poursuivre leurs activités quotidiennes habituelles à condition que la surveillance sanitaire soit dûment coordonnée par les autorités sanitaires compétentes des deux/différents côtés de la frontière.

PROLONGATION : 2.f.ii. Établir des canaux opérationnels entre les autorités sanitaires, les autorités chargées des transports et les opérateurs des moyens de transport et des points d'entrée pour :

- faciliter la recherche internationale des contacts en lien avec les personnes qui ont développé des signes et des symptômes compatibles avec l'infection par le virus de l'orthopoxvirose simienne pendant le voyage ou au retour ;

- fournir du matériel de communication aux points d'entrée sur les signes et les symptômes compatibles avec l'orthopoxvirose simienne ; la lutte anti-infectieuse ; et sur les modalités de recours aux soins au lieu de destination.

PROLONGATION : L'OMS déconseille toute mesure supplémentaire générale ou ciblée liée aux voyages internationaux autre que celles spécifiées aux paragraphes 2.f.i et 2.f.ii.

MODIFICATION : Transmission zoonotique (3) :États Parties, dans lesquels la transmission zoonotique de l'orthopoxvirose simienne est connue ou suspectée, y compris ceux où l'on sait que la transmission zoonotique de l'orthopoxvirose simienne existe ou a été signalée dans le passé, ceux où la présence du virus de l'orthopoxvirose simienne a été attestée chez une espèce animale quelle qu'elle soit et ceux où l'infection d'espèces animales peut être suspectée ou anticipée, y compris chez les animaux domestiques, le bétail ou les espèces sauvages despays nouvellement touchés. Ces recommandations s'appliquent à tous les États Parties.

PROLONGATION : 3.a. Établir ou activer la coordination collaborative selon le principe " Une seule santé " ou d'autres mécanismes aux niveaux fédéral, national, infranational et/ou local, selon le cas, entre les autorités de santé publique, les autorités vétérinaires et celles chargées de la faune sauvage pour comprendre, surveiller et gérer le risque de transmission de l'animal à l'être humain et de l'être humain à l'animal dans les habitats naturels, les forêts et autres environnements sauvages ou gérés, les réserves de vie sauvage, les milieux domestiques et péridomestiques, les zoos, les animaleries, les refuges pour animaux et tous les environnements où les animaux peuvent entrer en contact avec les ordures ménagères.

Lancement du Plan d'action conjoint " Une seule santé " pour répondre aux menaces sanitaires touchant les êtres humains, les animaux, les végétaux et l'environnement (who.int)

Variole du singe - WOAH - Organisation mondiale de la santé animale

MODIFICATION : 3.b. Mener des enquêtes et des études détaillées des cas pour caractériser les schémas de transmission, y compris les passages présumés ou documentés de l'animal à l'être humain et inversement. Dans tous les contextes, et particulièrement pour les États Parties dans la Région africaine et celle de la Méditerranée orientale, les formulaires d'enquête sur les cas doivent être mis à jour et adaptés pour obtenir des renseignements sur l'ensemble des expositions possibles et des modes de transmission zoonotique et interhumaine, y compris par contact sexuel. Communiquer les conclusions de ces efforts, y compris le signalement régulier des cas, à l'OMS.

https://www.who.int/fr/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical_CRF-2022.3

MODIFICATION : Développement et déploiement de contre-mesures médicales (4) :ces recommandations s'appliquent à tous les États Parties, et particulièrement à ceux qui disposent de la capacité de concevoir, de développer et/ou de fabriquer des contre-mesures médicales.

MODIFICATION : 4.a. Les États Parties devraient maintenir et/ou soutenir les capacités de recherche, de développement et de fabrication des produits de diagnostic, vaccins ou traitements de l'orthopoxvirose simienne afin d'accroître la disponibilité de manière équitable, ainsi que d'augmenter la production.

https://www.who.int/publications/m/item/monkeypox-strategic-preparedness--readiness--and-response-plan-(sprp)

WHO Emergency Appeal: Monkeypox - July 2022 - June 2023

PROLONGATION : 4.b. Les États Parties et les fabricants devraient collaborer avec l'OMS pour veiller à ce que les produits de diagnostic, les vaccins, les traitements et les autres fournitures nécessaires soient mis à la disposition des pays où ils sont le plus nécessaires, pour soutenir les efforts visant à enrayer la propagation de l'orthopoxvirose simienne, compte tenu des besoins de santé publique et conformément au principe d'équité, de solidarité et à un coût raisonnable.

https://www.who.int/publications/m/item/monkeypox-strategic-preparedness--readiness--and-response-plan-(sprp)

WHO Emergency Appeal: Monkeypox - July 2022 - June 2023

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