C'est la reprise des activités dans les structures socio-éducatives. La traditionnelle rentrée de ces structures sous tutelle du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant a été présidée hier par M. Diarrassouba Moussa, directeur de cabinet, représentant la ministre Nassénéba Touré.
A cette occasion, M. Diarrassouba a salué l'immense travail abattu par les travailleurs sociaux durant l'année écoulée. Il a dit prendre la pleine mesure des défis et de l'étendue des investissements à consentir afin de sortir les structures socio-éducatives de base de la précarité et de les hisser vers l'excellence. " C'est à cette seule condition qu'elles deviendront les catalyseurs du bien-être des populations ", a-t-il affirmé.
D'ailleurs, le thème de la nouvelle rentrée, à savoir " Redynamiser les structures de base pour une meilleure protection de l'enfant et la promotion des familles ", a déclaré M. Diarrassouba Moussa, témoigne de toute l'attention particulière que le ministère porte à la création de structures et au renforcement de leurs capacités. La persistance des violences basées sur le genre (VBG), la question des enfants en situation de rue et ou en conflit avec la loi, la prise en charge des populations les plus défavorisées et les plus vulnérables, la nécessité de la promotion des familles et la protection des enfants sont autant de défis qui, a-t-il indiqué, mobilisent tous les travailleurs sociaux.
Faisant un peu plus tôt le bilan de l'année écoulée, Mme Koutouan Félicité chargée de la coordination des établissements et services à caractère social a mis l'accent sur certains points. Notamment l'insuffisance des ressources humaines dans toutes les structures ; la migration massive des agents vers d'autres ministères ; l'absence d'arrêté de création des structures et l'état de délabrement et de vétusté de plusieurs structures.
Pour ce qui est du bilan, elle a fait cas de la prise en charge de 17575 enfants dont 51,98 % filles et 48,01 % de garçons et de l'installation de 139 comités de protection enfant.