Le 11 novembre, le ministre de la Justice Hanashi Yasuhiro a présenté sa démission après des propos qui ont suscité la polémique. Deux jours auparavant, lors d'une réunion des députés de la majorité, il avait défini son travail comme " un poste discret qui ne fait la une des journaux que lorsqu'on appose son tampon pour autoriser l'exécution d'un condamné à mort ", lit-on sur Nippon.com.
En conférence de presse, Hanashi Yasuhiro a dit qu'il avait répété ces mêmes mots de nombreuses fois lors de fêtes ou de réunions de travail, et qu'il tenait à s'excuser pour avoir provoqué un malaise. Mais ce genre de paroles a été considéré comme du mépris pour sa fonction, qui comprend des décisions majeures comme celles concernant la peine capitale.
Le Premier ministre a fait savoir qu'il comptait le remplacer par Saitô Ken, l'ancien ministre de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche.
Ce sera la deuxième démission d'un ministre du gouvernement Kishida, après celle du ministre de la Révitalisation économique, critiqué sur ses relations avec l'Église de l'Unification, aussi appelée " secte Moon ".