Deux membres du gouvernement ont rencontré les exportateurs de vanille à Antalaha hier, à quatre jours de l'ouverture des exportations prévue pour le mardi 15 novembre.
Le ministre de l'Industrialisation, du commerce et de la consommation a fait un rappel sur l'obligation pour les opérateurs de respecter la réglementation en vigueur. Mettre les points sur les "i". Voilà la mission de deux membres du gouvernement qui ont fait spécialement le déplacement à Antalaha, région Sava, hier pour rencontrer les opérateurs de la filière vanille à quatre jours de la date d'ouverture des exportations, prévue le mardi 15 novembre. Edgard Razafindravahy, ministre de l'Industrialisation, du commerce et de la consommation (MICC), a tenu à rappeler aux exportateurs agréés présents à la réunion l'obligation pour ces derniers d'observer strictement la réglementation en vigueur. Il y a, entre autres, le respect du prix plancher à 250 dollars le kilo à l'exportation.
"C'est pour la protection des intérêts du pays et des producteurs que nous avons décidé de mettre en place ce prix plancher. Les acheteurs étrangers qui collaborent avec l'État ont déjà accepté d'appliquer ce prix ", déclare le ministre Razafindravahy lors de cette réunion. Les autres obligations qui incombent aux explorateurs sont divisées en quatre phases dans le processus d'exportation. La phase zéro, qui se fait généralement bien avant l'ouverture de la campagne, englobe le respect des obligations légales en tant qu'entreprise exportatrice comme la régularité fiscale, l'agrément et l'existence d'un contrat commercial avec l'acheteur. Dans la première phase figure l'analyse qualité qui doit être faite dix jours au maximum avant la date d'envoi et surtout la vérification des factures d'exportation, justifiant le respect du prix plancher à 250 dollars le kilo.
Participation
Un dispositif particulier, sur lequel l'accent a été particulièrement mis, figure dans la phase deux. Il s'agit de l'acquittement des quatre dollars par kilo de vanille exporté à titre de participation à la Commission nationale de vanille (CNV). Le contrôle phytosanitaire fait également partie des obligations prévues dans l'étape. La phase trois concerne l'ensemble de la procédure douanière et la phase quatre l'obligation de rapatriement de devises.
"L'État va être particulièrement strict dans le contrôle du respect de ces réglementations. Il n'y aura pas d'exportation si elles ne sont pas respectées", rappelle Edgard Razafindravahy. La ministre de l'Économie et des finances était également présente à cette réunion à Antalaha avec le MICC. Ce département dirigé par Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison assure la tutelle financière de la filière vanille.