Disponibilité du matériel végétal, concurrence spatiale entre ananas et culture pérenne d'exportation, main d'œuvre qualifiée, logistique, matériel agricole et accès aux financements. Ce sont autant de sujets sur lesquels le Projet des chaines de valeur compétitives pour l'emploi et la transformation économique (PCCET) et les acteurs de la chaine de valeur ananas ont planché au cours d'un atelier les 17 et 18 octobre 2022 à Grand-Bassam.
" La Côte d'Ivoire était un grand pays producteur. Aujourd'hui, notre production tourne autour de 50.000 tonnes alors que nous étions à près de 230.000 tonnes. L'idée, c'est de voir comment nous pouvons gagner en compétitivité et en qualité au niveau international ", a expliqué Arthur Coulibaly, le coordonnateur du PCCET à l'ouverture de l'atelier.
L'atelier de Grand-Bassam, a-t-il fait savoir, est l'une des étapes clés pour valider le plan d'actions devant permettre à la Côte d'Ivoire de parvenir à la deuxième transformation avec notamment la valorisation des sous-produits.
Représentant les acteurs de la filière ananas, Emmanuel Dollys'est félicité de l'organisation de cette rencontre qu'il a qualifié de " décisive " pour les producteurs. Il a par ailleurs salué les actions menées en faveur du secteur de l'ananas par l'Etat, au nombre desquelles figurent les deux milliards de FCFA octroyés en 2020-2021 pour accroitre la résilience des acteurs au plus fort de la crise de la Covid-19.
Cette rencontre a vu la restitution des résultats de la mission d'échanges du PCCET avec les acteurs. Elle a également analysé les difficultés et goulots d'étranglement de la chaîne de valeur ananas, les perspectives et les changements souhaitables et faisables ainsi que les obstacles concrets au changement et le rôle de chaque acteur. Des recommandations ont été formulées pour lever les insuffisances des chaînes de valeur sélectionnées.