Le président congolais Denis Sassou Nguesso a procédé samedi 12 novembre au lancement des travaux de construction d'une zone économique spéciale à Pointe-Noire, la capitale économique du sud du pays. L'objectif ? Attirer les investissements étrangers, diversifier l'économie nationale et limiter la dépendance vis-à-vis du pétrole.
C'est sur une surface de 2 700 hectares qui va accueillir des usines de toutes tailles. Et c'est l'entreprise singapourienne Arise international qui est le principal partenaire dans ce projet qui doit, à terme, générer 24 000 emplois.
Les travaux de terrassement ont déjà été réalisés. Le projet se déroule en deux phases et doit s'achever en 2027. " Les activités éligibles des entreprises bénéficiant de l'agrément au régime de la Zone économique spéciale, installées dans la zone de Pointe-Noire, sont des entreprises à vocation exportatrice ouvertes aux activités suivantes : le raffinage pétrolier, la métallurgie, la fabrication des produits alimentaires, la fabrication des boissons, le travail du bois (... ) ", précise le ministre des Zones économiques spéciales, Jean-Marc Thystère Tchicaya.
" Une adéquation formation-emploi "
Selon les responsables de Arise, cette zone devrait attirer des investissements étrangers estimés à 1 milliard de dollars, dont 150 millions seraient dédiés au développement de l'écosystème industriel.
Une aubaine pour Geoffroy Michel Dibakala du bureau exécutif du Conseil municipal de Pointe-Noire. " À côté de cette zone économique spéciale, il y a deux universités en cours de construction. Je pense qu'il y aura une adéquation formation-emploi. Les jeunes qui sortiront de ces universités trouveront des débouchés dans cette zone économique spéciale ", analyse-t-il.
Après Pointe-Noire, les autorités congolaises ambitionnent de construire d'autres zones économiques spéciales à Brazzaville Ouesso, dans le nord, et à Ollombo-Oyo dans le centre-nord. Mais aucune date n'est encore annoncée.