Un retour pour prendre une part active à la reconstruction et à la transformation de la Côte d'Ivoire. Depuis hier l'agence de développement belge ENABEL a signé son retour sur les bords de la lagune Ebrié.
Cette réinstallation a été marquée par la signature d'un accord avec le ministère d'Etat, ministère des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Diaspora. Ainsi, la ministre d'Etat Kandia Camara a remercié tous ceux qui ont œuvré à la concrétisation de cette convention qui, selon elle, vient booster la coopération entre la Côte d'Ivoire et la Belgique.
"La signature de cet accord est le symbole d'une coopération dynamique et d'une volonté mutuelle de renforcer l'excellente qualité de relation qui lie nos deux pays (... ) La mission de ENABEL qui s'inscrit dans le cadre de l'agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable correspond aux objectifs de développement que s'est fixés le président de la République, Alassane Ouattara dans son programme de gouvernement : "une Côte d'Ivoire solidaire" ", a-t-elle souligné.
En effet, pour elle, cet accord vient donc pour concrétiser la volonté du gouvernement d'associer les partenaires au développement à ses actions. C'est pourquoi, il en a profité pour inviter les milieux d'affaires belges à tirer les opportunités d'investissement qu'offre le marché ivoirien à travers le plan national de développement (PND) 2021-2025. Ce, en vue de relever les défis du développement durable dans le monde et particulièrement en Côte d'Ivoire dans un partenariat gagnant-gagnant.
Pour sa part, le directeur général de l'agence de développement belge, Jean Van Wetter, qui était accompagné par l'ambassadeur de la Belgique en Côte d'Ivoire, Michel Wimmer, a souligné que la stabilité de la Côte d'Ivoire et la volonté des autorités à faire avancer le pays ont pesé dans la balance du retour de son agence en Côte d'Ivoire.
"Nous allons travailler dans trois secteurs, à savoir le secteur du cacao cher à la Côte d'Ivoire et important pour la Belgique, dans le secteur du bas carbone lié aux enjeux climatiques qui concernent le monde et la Côte d'Ivoire et le troisième secteur est la migration circulaire qui consiste à permettre à des entrepreneurs de la Côte d'Ivoire dans le cadre d'une immigration légale d'aller en Belgique pour développer des compétences ", a-t-il annoncé. Tout en expliquant que son agence reste ouverte à tous et surtout e à l'écoute des attentes du gouvernement ivoirien.