C'est en 1997 qu'il a été révélé au public ivoirien avec son album " Behi " (Amour). L'artiste chanteur, auteur, interprète et compositeur, Roger Gobéa, c'est de lui qu'il s'agit, revient dans les bacs avec un nouveau single baptisé " Wanoussa ", sorti officiellement le 15 octobre dernier en streaming et sur toutes les plateformes légales de téléchargement. Et, cela, 13 ans, après la sortie de son dernier single " Je t'aime Trop Jésus " en 2009.
Extrait de son album en préparation, ce single est une exhortation aux bonnes actions. Il est exécuté sur des airs de Pop music avec pour substrat, des sonorités du terroir et chanté en Bété, langue du Sud-ouest de la Côte d'Ivoire.
Il revient avec un single plutôt qu'un album pour, dit-il, casser les codes, tout en restant fidèle à sa vision musicale: " la Word music " qui puise ses racines dans le terroir africain et, plus particulièrement, de la Côte d'Ivoire.
" Nos devanciers, nos modèles sont là. Il faut s'en inspirer pour créer. La musique des icônes, de nos devanciers tels que Ernesto Djédjé, Bailly Spinto, François Lougah, Meiway, John Kyffy est une source d'inspiration intarissable. Chanter en langue est un atout qui embellit notre musique, car nos langues sont belles. Il faut proposer de l'originalité, si nous voulons être compétitifs sur le marché mondial.
J'invite aussi les médias à accompagner les artistes ", a rapporté Roger Gobéa qui, à l'âge de 8 ans déjà, apprenait la musique auprès de sa mère. Bercé dans un univers familial à fond dans la musique, Roger Gobéa, traçait sa destinée artistique au moment où sa mère encadrait ses sœurs ainées GG Léopoldine et Tiane. " Je dis toujours que je n'ai pas choisi la musique, mais, c'est elle qui m'a choisi depuis le sein de ma mère. Chez nous, en pays Bété, tout se confond à la musique. On travaille, on fête, on souffre, on pleure avec elle ", témoigne-t-il.
Après plus de 30 ans de carrière, l'heure de la moisson pour Roger Gobéa, a sonné selon les mélomanes qui suivent la carrière de l'artiste depuis belle lurette.
Aux jeunes artistes, l'artiste les invite à ne point accepter de dénaturer notre musique et à ne pas éprouver de complexe en pratiquant la musique tradi-moderne qui comporte de belles mélodies et riche en orchestration.