Gabon: "Chers frères et sœurs journalistes, votre métier est noble et mérite respect - soyez en fiers" Karine Cécilia Arissani

14 Novembre 2022

Un journaliste fait dans la recherche de l'équilibre de l'information. C'est à dire, relater des faits avérés, faire des analyses objectives pour un bon rendu. Je ne suis pas du corps du métier, mais je me suis permise de faire des recherches pour en savoir un peu plus sur ce métier noble qui mérite respect.

Je respecte et ai toujours respecté tout compatriote qui travaille dans le métier du rendu de l'information( journaliste, présentateur, cameraman, maquilleuse, etc..). Je n'ai jamais eu d'écart de langage ou encore moins un manque de considération envers qui que ce soit, plus petit ou plus âgé que moi. Certains me surnomment même" la bonne grande ou la bonne et gentille petite sœur".

La collecte, le traitement et le rendu de l'information sont et doivent être le triptyque autour duquel, le métier de journalisme s'exerce. N'est pas journaliste et ne se déclare pas journaliste quiconque.

Le journalisme s'exerce. C'est à dire que le journaliste n'est pas là pour inventer/supposer ou interpréter à la place de l'autre comme bon lui semble sans tenir compte de tous les contours surtout, l'impact que peut causer son article ou son émission sur un/des compatriotes.

" La liberté des uns s'arrêtent là où commence celles des autres. " Cette liberté ne s'use que lorsque l'on ne s'en sert pas. Écrire sur une personnalité publique est normal, mais ce qui me paraît anormal est de tenir des propos dont on a aucune preuve et d'inventer comme bon lui semble.

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Souvent, ce sont des propos qui tendent à ternir de manière volontaire ou involontaire l'image d'un/des compatriotes : cela s'appelle de la diffamation et je rajouterais de la méchanceté gratuite.

Le droit de publier est de mise et c'est faire de l'information. Mais interpréter, déformer l'esprit des propos à sa guise dans le but de salir et détruire un /une compatriote est inacceptable pour moi et pour beaucoup qui comme moi, tout le temps des victimes.

Autant le droit d'informer est de mise, autant la loi donne quitus à tout compatriote qui se sent lésé de se retourner vers les autorités compétentes.

Au Gabon, malheureusement, le journaliste a le droit de tout dire, tout écrire et ce, au nom de la liberté de la presse. Mais, pour si peu qu'un/une compatriote se sentant lésé, réagit envers le journaliste : là, on parle de l'atteinte à la liberté de la presse prôné par le chef de l'État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA et les instances internationales .

On parle du compatriote qui veut défier la presse. On court vers les autres confrères pour lancer une fata sur le/la compatriote en tirant à boulet rouge sur elle/lui au nom de la solidarité entre confrère sans au préalable, rechercher si oui ou non, le confrère a raison ou s'il n'est pas allé trop loin.

Mieux, on te rappelle que même le Chef de l'Etat qui est traité de tout ne réagit jamais alors pourquoi toi, tu veux réagir.

Insister et s'appuyer sur les efforts du chef de l'Etat qui permet l'éclosion d'une presse libre est vraie, mais ce même Président parle d'une presse libre qui respecte l'intégrité morale d'autrui.

Les efforts du chef de l'Etat qui prône une liberté de la presse dans le respect de l'intégrité morale d'autrui ne doivent pas être détruites par certains qui ont fait de ce métier noble des attaques, des règlements de compte envers des compatriotes ou être à la solde des personnes afin de régler des comptes à d'autres compatriotes dont la plupart sont du même bord politique.

Le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA fait de la liberté d'expression et de la presse, son cheval de bataille. Cela ne veut pas dire ou ne donne pas le droit à certains de ternir de manière volontaire et souvent sur recommandations, car le Gabon est un pays de verre, des honnêtes compatriotes qui ont toujours été fidèles, loyaux et engagés advienne que pourra envers le Président.

Chers frères et sœurs journalistes, votre métier est noble et mérite respect : soyez en fiers.

Citoyenne Karine Cécilia ARISSANI

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