Jusqu'à une hausse de 1000% de l'impôt. Des contribuables dans le 4e arrondissement ont protesté contre la hausse "exorbitante" de l'impôt sur les propriétés bâties dans la commune urbaine d'Antananarivo (CUA), hier.

"Nous avons payé 10 000 ariary, auparavant, et cette année, cela a augmenté à 1 000 000 d'ariary", s'est plaint un habitant de Soanierana. Le taux d'augmentation des impôts varie d'une maison à une autre.

Pour les uns, il est de 100%, de 200% pour d'autres, il a augmenté jusqu'à 1 000%, comme le cas de cette maison dans le 4e arrondissement. Les habitants du 4e arrondissement ne sont pas les seuls à se plaindre de cette augmentation des impôts. Les propriétaires des maisons les plus précaires dans la capitale ne sont pas épargnés. Le propriétaire d'une maison en bois d'à peine 4m², situé dans le 2e arrondissement va devoir payer 90 000 ariary.

Cette révision de l'impôt sur les propriétés bâties est l'une des réformes apportées par le magistrat de la ville d'Antananarivo, Naina Andriatsitohaina. Cela fait plus de 30 ans que cet impôt n'a pas été révisé. Face à ces contestations, la CUA a accordé une remise aux contribuables, pour les déclarations de l'exercice 2021-2022. "Les réductions de l'impôt se feront au bénéfice des contribuables aux revenus les plus faibles.", note la CUA. Pour les catégories de 1 à 100 000 ariary, les contribuables vont payer 10 000 ariary. Et les catégories de 100 001 à 200 000 ariary vont payer 20 000 ariary.