" Unir le monde pour lutter contre le changement climatique ". Voilà le slogan de la présidence égyptienne de la COP27.
Du 7 au 18 novembre 2022, les signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques se donnent rendez-vous en Égypte, dans la fameuse ville balnéaire de Charm el-Cheikh, située sur la mer Rouge, au Sud du Sinaï.
La COP27 devra accueillir 120 chefs d'État et plus de 30000 experts et spécialistes de l'environnement.
Pour rappel, la COP27 était initialement prévue en 2021, mais la COP26 avait elle-même été reportée à cause de la pandémie de Covid19 et s'est finalement tenue un an plus tard, en novembre 2021, à Glasgow au Royaume-Uni.
Logo
Un soleil, symbole de la culture africaine, qui embrasse le disque solaire Aton aux rayons se terminant par des mains tendues. Tel est le logo officiel de la COP27 qui incarne la naissance d'un nouvel horizon.
Pourquoi l'Égypte ?
L'Égypte figure parmi les pays les plus exposés aux changements climatiques et a pris de nombreuses mesures pour faire face à ses répercussions. Elle vient de lancer la première stratégie nationale sur le changement climatique 2050.
Elle a également créé le Conseil national pour le changement climatique, relevant du premier ministre, dans le but de coordonner la coopération entre le plus grand nombre de ministères pour parvenir à des mesures efficaces permettant l'adaptation au changement climatique. Ce qui lui a valu de passer de la 30e place en 2016 à la 22e place en 2021, dans le classement de l'Indice de performance face aux changements climatiques (CCPI) sur les 57 pays qui produisent ensemble 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
L'Égypte a également occupé la 94e place dans le classement de 2020 de l'Indice de Performance Climatique (IPC) sur un total de 180 pays, avec un score de performance générale de 43,3 sur 100. Sur le plan international, l'Égypte a lancé en 2019 une initiative visant à unifier les trois accords de Rio sur le changement climatique, la biodiversité et la lutte contre la désertification, pour orienter le monde vers la nécessité d'unification des efforts, afin de pouvoir relever ces défis et prévenir leurs dangers.
Initiatives égyptiennes
Afin de mieux lutter contre les changements climatiques, l'Égypte a lancé, à l'initiative du président Abdel-Fattah Al-Sissi, un projet visant à planter 100 millions d'arbres. Une initiative qui crédibilise les efforts de l'Égypte dans le dossier des changements climatiques, l'arborisation étant l'une des solutions les plus efficaces pour atténuer les effets des changements climatiques.
En fait, l'Égypte a implémenté, depuis 2016, l'usage de l'énergie verte.
En 2016, le parc éolien de Zaafaran a été inauguré avec une puissance nominale totale de 33 000 KW.
En 2018, le méga-parc solaire de Benban, dans le gouvernorat d'Assouan en Haute-Égypte, a été inauguré, avec une génération d'électricité attendue de 1 465 mégawatts.
L'Egypte envisage d'intégrer au moins 20% d'énergies renouvelables dans son mix-électrique en 2022 et 40% d'ici à 2035.
En outre, depuis sa désignation, l'Égypte s'active pour préparer ce grand rendez-vous du climat. Et ce, sur plusieurs niveaux : diplomatique, logistique et technique.
À l'approche de la COP27, l'Égypte a lancé maintes initiatives. Elle a formé, en novembre 2021, un comité suprême pour la préparation de l'accueil de la conférence, dirigé par le premier ministre, Moustafa Madbouli. Ce comité est chargé de formuler des propositions qui seront lancées en marge de la conférence dans les domaines de l'agriculture, de l'énergie et de l'eau.
En ce qui concerne la logistique, le comité s'apprête à lancer un site Web officiel de la conférence. De plus, 30 bus électriques seront mis en service dans la ville de Charm el-Cheikh avant la tenue de la conférence. En même temps, les consultations se poursuivent entre la présidence britannique de la conférence sur le climat COP26 et la présidence égyptienne de la COP27 sur divers thèmes concernant la conférence.
L'année 2022 a vu la signature de deux accords importants.
L'Égypte et la Norvège ont signé un accord portant sur plusieurs projets relatifs à l'hydrogène vert et à la construction d'infrastructures vertes dans les pays africains.
L'Égypte et la société d'énergie propre Scatec ont également signé un protocole d'accord de 5 milliards de dollars pour établir une usine dans la région du canal de Suez pour produire de l'ammoniac vert à partir d'hydrogène vert.
Ces accords font suite à des années d'investissements constants dans les technologies éoliennes et solaires.
Vers un développement sans émissions
Lancée le dimanche 5 juin 2022, à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, la stratégie nationale des changements climatiques (Égypte 2050) repose sur deux axes : réduire les émissions de gaz à effet de serre et s'adapter aux changements climatiques.
Des énergies propres
L'énergie est le secteur qui contribue le plus à l'émission des gaz à effet de serre. Raison pour laquelle l'État a lancé, depuis 2018, un plan ambitieux pour introduire les énergies renouvelables et alternatives dans la production de l'électricité. Alors que leur contribution était de 4,4% seulement en 2019-2020, l'objectif est d'atteindre 42% en 2035 grâce aux stations de génération électrique qui fonctionnent aux énergies éolienne, solaire et hydraulique, et grâce à l'hydrogène vert et bleu et à l'introduction de l'énergie nucléaire.
Dans ce contexte, le Fonds souverain égyptien pour l'investissement et le développement investit dans des projets verts, notamment la production de l'hydrogène et de l'ammoniac vert en coopération avec des compagnies mondiales spécialisées. Le premier projet de production de l'hydrogène vert devrait être inauguré pendant la COP27, avec un coût de 5 milliards de dollars. Il s'agit également d'utiliser des combustibles à faible émission de carbone comme le gaz naturel. Grâce à l'excédent réalisé par l'Égypte dans la production du gaz naturel ces dernières années, l'utilisation du gaz dans les stations de génération de l'électricité a atteint 94,1% en 2019-2020. Sans oublier l'élargissement dans la production des carburants organiques en tant qu'alternative aux carburants fossiles, notamment dans la construction des villes intelligentes.
Des véhicules à faible émission
Au cours des dernières années, l'Égypte a également lancé un plan évolué pour améliorer le réseau routier pour réduire les embouteillages et la consommation de carburant, par conséquent, les émissions de gaz à effet de serre. L'État a également élargi le réseau des transports en commun fonctionnant à l'électricité qui inclut notamment le métro et le train électrique. Dans ce contexte, le Fonds souverain d'Égypte pour l'investissement et le développement s'est lancé dans la fabrication de wagons de train, afin de développer le réseau ferroviaire de transport des marchandises et d'augmenter sa capacité, afin qu'il soit une alternative aux camions.
Par ailleurs, l'Égypte a réalisé en 2021 un énorme progrès dans la conversion des véhicules au gaz naturel. 66000 véhicules ont été convertis au gaz naturel l'année dernière, avec une augmentation de 71% par rapport à 2020. Le nombre total de véhicules convertis s'élève à 405000 véhicules. Les chiffres du ministère du Pétrole ont dévoilé que le nombre de stations de gaz naturel pour véhicules s'élevait à 530 stations fin 2021 avec des ventes mensuelles de 72 millions de m3 contre 52 millions en 2020, soit une hausse de 38%.
Adaptation aux changements climatiques
Pour bâtir la résilience et la capacité d'adaptation aux changements climatiques et réduire les effets néfastes des changements climatiques, la stratégie nationale du climat a déterminé une série d'objectifs.
Il s'agit de protéger les citoyens contre les effets néfastes des changements climatiques sur la santé en élaborant une carte des maladies liées aux changements climatiques et en formant des équipes médicales pour présenter les soins nécessaires aux personnes exposées aux dangers de ces maladies comme les coups de soleil. La stratégie envisage également de réduire les préjudices qu'encourent le patrimoine historique et culturel et les systèmes écologiques, notamment les réserves naturelles en les préservant des effets climatiques. Elle vise aussi à préserver les ressources de l'État contre les effets des changements climatiques, car les ressources naturelles sont l'un des fondements du développement durable et la source de la nourriture et des matières premières nécessaires à l'industrie.
Par ailleurs, la stratégie vise à mettre en place une infrastructure et des services résilients face aux changements climatiques, notamment la hausse des niveaux de la mer et des températures ainsi que les pluies et les inondations. Elle vise de même à préserver et à augmenter les espaces verts et les arbres qui contribuent à l'absorption du CO2 et à la réduction de la température. Enfin, la stratégie a mis l'accent sur l'importance de mettre en exécution les notions de réduction des risques liés aux catastrophes. Être prêt à affronter les risques éventuels des changements climatiques est l'un des facteurs permettant de réduire leur impact. Raison pour laquelle il est important de mettre en place des systèmes d'alerte précoce, comme le satellite SPNEX qui doit être lancé fin 2023.
SPNEX, un satellite égyptien pour surveiller les changements climatiques
L'Agence spatiale égyptienne met actuellement en œuvre un projet de satellite dont le lancement est prévu fin 2023. Une présentation détaillée du satellite SPNEX sera faite en novembre prochain pendant la COP27. Le satellite vise à mesurer les propriétés du plasma dans l'ionosphère, afin de surveiller les effets du changement climatique et atténuer ses effets négatifs, vu le rôle-clé de la technologie spatiale dans la lutte contre ces changements. Le satellite sera entièrement fabriqué par des entreprises égyptiennes de renom dans ce domaine, comme Benha Electronics Manufacturing Company et The Arab International Optics Company.
Selon le superviseur du projet à l'Agence spatiale égyptienne, Dr. Ayman Mahmoud : " Ce satellite vise à améliorer la précision du modèle qui servait au plasma dans l'ionosphère, qui ont une importance majeure dans la météorologie spatiale et les changements climatiques ".
Le principe des 4R
L'Égypte encourage l'adoption du principe des 4R, qui consiste à réduire, réutiliser, recycler et repenser les déchets organiques et agricoles. C'est ainsi que le ministère du Pétrole construit actuellement une usine de panneaux en fibres de moyenne densité (MDF) à partir de la paille de riz avec des investissements de 5,5 milliards de dollars et une capacité de production de 205000 m3, alors que l'incinération de la paille de riz représente un défi écologique majeur tous les ans durant la saison de la récolte du riz.
Dans ce même contexte, la stratégie encourage les politiques qui consistent à soutenir la réduction des déchets à la source comme la réduction du plastique à usage unique et l'utilisation d'emballages moins polluants ou recyclables. Le ministère de l'Environnement a lancé en avril dernier l'initiative " Non aux sacs en plastique " à Alexandrie qui vise à déclarer le gouvernorat d'Alexandrie exempt de sacs en plastique dans un délai déterminé.
Green Charm, une ville modèle
Par ailleurs, le processus de transformation de Charm Al-Cheikh en ville verte bat son plein.
En fait, plusieurs projets environnementaux sont en voie d'achèvement à Charm el-Cheikh pour la transformer en une ville verte à la veille de la COP27.
S'il s'agissait auparavant partout en Égypte de la promotion du tourisme écologique et de l'attraction d'une partie de plus en plus grande de touristes soucieux de pratiquer le concept de la protection de l'environnement, ces projets revêtent maintenant un tout autre aspect. Ils cherchent la transformation de la ville en une incarnation quasi concrète de lutte contre le changement climatique et de respect de normes écologiques pour assurer la vision 2030 de l'Égypte sur le principe de développement durable. L'un des thèmes essentiels qu'abordera le sommet de la COP27.
Il s'agit premièrement de la création du plus grand parc vert au niveau du gouvernorat qui s'étend sur une superficie de 110 km2. Ce " Jardin Vert " pourrait accueillir jusqu'à 20 000 touristes. Il comprend également des lacs artificiels, des fontaines et un centre commercial. D'ailleurs, rendre Charm une ville verte ne se limite pas seulement à la création d'espaces verts : le plus important est d'assurer un système complet de gestion des déchets solides, ce qui permet le respect du concept de " durabilité " de la ville. Installer un système complet de collecte, de tri et de recyclage intelligent pour traiter les déchets solides, figure à la tête de ces projets. Ce système repose essentiellement sur la formation des bédouins qui travaillent dans ce secteur sur les moyens adéquats de collecte et du tri des déchets solides.
Transport intelligent
Outre la propreté de la ville, la perle de la mer Rouge prépare aussi la voie à l'usage des moyens de transport vert, afin de réduire les émissions carboniques qui causent le réchauffement climatique. " Charm Al-Cheikh s'intéresse depuis longtemps aux moyens de transport amis de l'environnement, dans le cadre de l'autonomisation des villes intelligentes et de la digitalisation. Maintenant, cet intérêt devient impératif avec la tenue du sommet de la COP27 ", a déclaré le gouverneur Khaled Fouda.
Ainsi, un projet qui consiste à tracer des pistes cyclables destinées à l'usage des moyens de transport amis de l'environnement est actuellement en cours dans le cadre de la préparation de la ville pour devenir un modèle de lutte contre le changement climatique. Le tracement de ces pistes cyclables généralise l'usage des scooters électriques et des vélos intelligents connus sous le nom de " GO-Bike " respectueux de l'environnement.
Quant aux moyens de transport publics, des autobus qui fonctionnent aussi à l'électricité seront mis à l'usage des hôtes du sommet. Pour fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement de ces moyens de transport amis du l'environnement, le gouvernorat installe des cellules solaires pour produire l'électricité nécessaire. De même, des cellules solaires sont en cours d'installation dans l'aéroport de Charm el-Cheikh. Initié par le ministère de l'Aviation, ce projet est réalisé par le centre de modernisation de l'industrie en coopération avec le programme des Nations-Unies pour le développement et financé par le Fonds pour l'environnement mondial.
L'étoile verte
L'usage de l'énergie propre s'étend de plus en plus pour remplacer les sources d'énergie traditionnelles. Plus de 9 établissements hôteliers installent actuellement leurs propres stations d'énergie propre (solaire). En fait, le recours à l'énergie propre est dorénavant une condition primordiale qui permet aux hôtels d'acquérir l'étoile verte qui marque le degré de respect de l'environnement. L'octroi de cette étoile a été imposé depuis un certain temps par les ministres de l'Environnement et du Tourisme, dans le but de rendre toutes les destinations touristiques de l'Égypte amies de l'environnement.
L'octroi de cette étoile verte est également imposé aux centres de plongée sous-marine. Il s'agit bien sûr de préserver l'écosystème maritime. " Outre la préservation de l'écosystème marin, il est indispensable de réduire autant que possible toute autre activité marine qui pollue ou nuise à l'environnement maritime, y compris la pêche illégale ", souligne Moustapha Hanafi, chef de la Chambre de la plongée sous-marine et des activités maritimes. En effet, Réussir à transformer Charm el-Cheikh en ville verte modèle incarne l'esprit de la COP27 et la transforme en modèle à suivre par d'autres villes partout dans le monde.
Les effets de la crise écologique en Afrique
Les pays en développement, en particulier les pays africains, sont les plus affectés par les émissions de carbone, même si le continent est à l'origine de moins de 4% de ces émissions.
Le réchauffement coûte à l'Afrique entre 7 et 15 milliards de dollars par an. Selon le rapport annuel de la Banque mondiale en 2021, " en l'absence d'une action mondiale concertée pour maintenir le réchauffement à moins de 1,5oC, un soutien doit être apporté aux pays africains en termes d'outils et de capacités nécessaires pour intégrer la résilience climatique indépendamment des énormes investissements nécessaires pour combler les écarts de développement ".
Qu'attend l'Afrique de la COP27 ?
Selon Amira Abdel-Halim, spécialiste des affaires africaines au Centre des Études Politiques et Stratégiques (CEPS) d'Al-Ahram, la COP27 présente une opportunité particulière pour l'Afrique. " Les pays africains attendent plus que jamais la matérialisation de l'engagement pris par les pays riches de financer à hauteur de 100 milliards de dollars par an leurs actions de lutte contre le changement climatique ", dit-elle, et d'ajouter que " cette rencontre sera une occasion de présenter les menaces et les risques qu'encourent les pays africains, en particulier dans les régions les plus touchées par les répercussions du changement climatique et de présenter les visions africaines sur les mécanismes d'adaptation au changement climatique. Il est en outre une occasion pour rechercher des mécanismes africains, pour financer les efforts de lutte contre les effets du changement climatique et de rencontrer les bailleurs de fonds internationaux (États et entreprises), dont certains contribuent en grande partie au réchauffement climatique ".
L'Égypte, porte-drapeau de l'Afrique
La COP27 est un grand rendez-vous qui présente une opportunité particulière pour l'Afrique, afin de limiter les effets du réchauffement climatique.
De là, l'enjeu est de taille pour l'Égypte qui sera dans cette COP27 le porte-drapeau de l'Afrique, le continent qui pollue le moins, mais qui subit de plein fouet les conséquences du réchauffement.
On se souviendra que dans son intervention à l'occasion de la COP26 qui s'est déroulée en Ecosse, le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, avait indiqué que le rendez-vous de la COP27 serait " une véritable conférence africaine pour progresser dans des domaines prioritaires tels que le financement climatique, l'adaptation et les pertes et dommages ".
Portant la voix d'Afrique, l'Égypte cherche à développer une vision africaine unifiée. " L'Égypte ne ménagera aucun effort lors de sa présidence de la COP27 pour inciter les pays industrialisés à tenir leurs promesses de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre et d'indemniser les pays en développement déjà victimes du réchauffement climatique ", a déclaré le premier ministre et président du Conseil national pour le changement climatique, Moustafa Madbouli, lors du lancement de la stratégie nationale pour les changements climatiques en Égypte 2050, fin mai 2022. Cette stratégie, lancée dans le cadre des préparatifs de la COP27, vise à établir un écosystème intégral et durable qui renforce les capacités de l'État à faire face aux différents dangers climatiques.
Comme pour les précédentes conférences, l'enjeu de cette future rencontre sera pour l'Afrique une occasion de franchir un nouveau cap dans la mobilisation de l'investissement initial en capital dont elle a besoin pour améliorer sa réponse face au changement climatique, à long terme.
Le premier point serait de parvenir à ce que les économies développées tiennent leurs promesses tenues lors de l'Accord de Paris sur le climat en 2015, de fournir 100 milliards de dollars par an pour aider à couvrir les coûts d'adaptation et de transition des pays en développement. Aussi faudra-t-il aligner les marchés financiers sur les objectifs de cet accord, afin de fournir les ressources importantes dont l'Afrique a besoin pour permettre à ses économies de s'adapter au réchauffement climatique.
Reste que la COP27 est un événement attendu non seulement par l'Égypte et les autres pays du continent noir, mais par le monde entier. " L'Égypte promet de tout mettre en œuvre pour réussir la COP27 face au défi écologique qui menace le monde entier, et ne ménagera aucun effort pour rendre l'événement inclusif et constructif pour tous ", a déclaré la ministre de l'environnement égyptienne, Yasmine Fouad.
Bibliographie
hebdo.ahram.org.eg
planeteamazone.org
nation.sc