Soudan: Sept des comploteurs du coup d'Etat de Juin, incluant Al-Bashir, déportés à la Prison Centrale

Khartoum — Le Comité de Défense dans l'affaire des comploteurs du coup d'Etat de Juin 1989 a annoncé, lors de sa session aujourd'hui à l'Institut de formation des officiers de police, présidé par Hussein Al-Jack Al-Sheikh, juge de la Cour suprême, que sept des accusés malades ont été déportés Mardi soir dernier des hôpitaux des Forces Armées Alia et Ystabshroon, où ils recevaient le traitement, vers la Prison Centrale de Kober, bien que certains d'entre eux aient besoin de doses médicales, à la connaissance de la cour.

Le comité de défense a expliqué qu'une force est venue aux deux hôpitaux susdites pour déporter les accusés vers la prison fédérale, bien qu'ils étaient sous traitement, et qu'ils les ont emmenés en prison, lorsqu'on a demandé quelle était l'autorité qui a pris la décision, ils ont dit que c'était (une autorité supérieure).

L'avocat, Abdel Basset Sabdrat, a dit que le troisième accusé, Omar Hassan Ahmed Al-Bashir, souffre d'un problème de pression artérielle qui monte et descend, alors que chaque étape l'expose à un danger écrasant, et il souffre également d'un diabète, il ne peut même pas se tenir debout, ainsi qu'il a une maladie rénale et ses pieds sont enflés.

Il a ajouté que l'accusé Bakri Hassan Saleh n'est pas moins dangereux que Bachir souffre de tension artérielle et de diabète.

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Sabdrat a demandé à la cour de mettre fin à cette intervention, surtout compte tenu de l'état de santé des accusés s'ils restaient en prison sans soins médicaux, en demandant à la cour d'enquêter l'autorité qui a privé la cour de son droit et a privé les accusés du droit à un traitement

Dans le même contexte, la cour a également écouté, lors de sa session d'aujourd'hui, un témoin de l'accusation, l'officier de renseignements Mohamed Mukhtar Hamad, qui a expliqué qu'il travaillait dans le corps blindé la nuit du coup d'État, avec le grade de lieutenant-colonel, et qu'il a été arrêté et interrogé le deuxième jour du coup d'État, quand il a été décidé de le renvoyer du travail dans les forces armées et de l'arrêter à Jabal Aulia avec l'accusation de planifier un contre-coup d'État.

Le témoin a dit que le général de brigade Faisal Abu Saleh et Suleiman Mohamed Suleiman avaient commencé à l'interroger en présence de Mohamed Mahmoud Jameh.

Le témoin a révélé qu'il avait demandé au Commandement des véhicules blindés d'exclure le major Ibrahim Shams Al-Din et Abdullah Abdul-Muttalib parce qu'ils se polarisaient en faveur du coup d'État, d'autant plus que l'atmosphère politique générale était propice au coup d'État.

De son côté, le lieutenant-colonel Omar Hassan Al-Siddiq Ahmed a dit qu'il travaillait dans le service de renseignements de la défense aérienne, et qu'on lui a confié les fonctions d'officier de renseignements dans la zone de la région militaire d'Omdurman, et que parmi ses fonctions, il a fait la connaissance d'un groupe d'officiers qui ont participé au coup d'État, notamment parce qu'ils ont saisi les véhicules des partis politiques, en particulier le parti Umma, qui a été retenu par le Corps des ingénieurs.

Le témoin a révélé qu'il fait partie des officiers ayant participé au coup d'état, le lieutenant-colonel Youssef Abdel Fattah et le lieutenant-colonel Al Hadi Abdullah.

La cour continuera sa session la semaine prochaine, Mardi 22 Novembre.

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