Un braquage s'est très mal terminé pour une bande armée. L'acte a été commis avant-hier en fin d'après-midi à Begavo Ambanja. En se retrouvant nez-à-nez avec les forces de gendarmerie, un gang a eu du fils à retordre.
L'un des malfaiteurs a été abattu et ses trois comparses pris vivants. Rescapés de la fusillade qui a éclaté, ces derniers sont pour leur part blessés. Un fusil à pompe de marque Pietra Bereta, quelques munitions ainsi qu'une somme s'élevant à 2,8 millions d'ariary, dérobée du hold-up ont été retrouvés. L'acte de banditisme a été perpétré au soleil couchant aux alentours de 17h30. Un magasin de gros a été pris pour cible.
Opérant à visage découvert, les quatre malfaiteurs ont pris d'assaut le commerce en brandissant leur fusil à pompe. Ayant fait irruption dans l'échoppe, ils ont tenu en respect le grossiste en braquant leur arme sur lui. Lorsque celui-ci a manifesté de la résistance, celui qui tenait l'arme n'a pas hésité à ouvrir le feu, blessant le commerçant. En vidant la caisse, les voleurs ont fait main basse sur les fonds de leur victime dont le montant a été évalué à 2,8 millions d'ariary. Sitôt l'argent tombé dans leur escarcelle, les assaillants ont aussitôt pris le large, abandonnant sur place le commerçant blessé par balle.
Pactole récupéré
Entre-temps, une personne des environs, ayant aperçu les bandits à l'œuvre a alerté les forces de gendarmerie. Sans tarder, des éléments d'intervention sont venus à la rescousse. Une fusillade a éclaté lorsque les malfaiteurs se sont heurtés aux gendarmes. Les canons des Kalachnikov de la gendarmerie ont parlé lorsque les deux camps ont échangé des tirs nourris. Ayant affaire à une puissance de feu largement supérieure, les braqueurs ont eu du grain à moudre.
L'un d'eux est tombé sous les balles des éléments d'intervention et les bandits rescapés ont échappé de justesse à la mort. Récupéré en totalité, l'argent dérobé a été restitué au propriétaire. Ce ne serait pas la première fois que cette bande, sévèrement châtiée par la gendarmerie comme un pareil acte à Ambanja. Autrefois insaisissables, les bandits ont eu cette fois-ci un cinglant camouflet. La rapidité de l'appel téléphonique lancé par les personnes résidantes aux abords du magasin attaqué conjuguée à la vélocité des éléments d'intervention en fait la différence.