Les embouteillages s'intensifient durant les heures de pointe dans plusieurs quartiers de la capitale. La dégradation des rues dans la ville d'Antananarivo en sont les principales causes. "Il me faut près de trente minutes pour relier Ampandrana et Andravoahangy-ambony, le matin. Des nids-de-poule perturbent la circulation sur la Route circulaire", explique un transporteur, hier. Des nids-de-poule se forment sur plusieurs axes. Ces trous se creusent sur les chaussées, entre autres, aux 67 Ha, à Ampefiloha, à Ankadifotsy-Befelatanana, à Behoririka. La rue Rainibetsimisaraka à Tsaralalàna n'est plus qu'une route secondaire.
Même des chaussées, récemment réhabilitées, sont déjà dégradées, comme celle que l'on voit aux 67 Ha-Vatobe. Ces cavités dans les chaussées risquent de s' agrandir, pendant cette saison des pluies. De nouveaux trous risquent également d'apparaitre sur d'autres chaussées, avec l'arrivée de la pluie. Car les goudrons se dégradent avec le temps et l'eau favorise l'apparition des nids-de-poule.
Finalement, l'annonce de la réhabilitation de toutes les rues délabrées dans la ville des Mille, avant la saison des pluies 2022-2023, au mois de février, n'était qu'un effet d'annonce. Certes, des travaux de réfection ont été faits à Antohomadinika, aux 67 Ha, ou encore à Anosipatrana, à Ambohipo, et à Ambolokandrina.
Mais beaucoup de voies n'ont pas été touchées. Nous avons essayé de joindre la commune urbaine d'Antana-narivo et la région Analamanga, les responsables de l'entretien de ces chaussées, pour connaitre leurs avis sur ces dégradations, mais ni l'un ni l'autre n'a été joignable. L'état des rues risque d'empirer, d'ici la fin de la période des pluies.