Les atouts de la Côte d'Ivoire dans les domaines du textile et de l'habillement ont fait l'objet d'une présentation, lundi 14 novembre, à Abidjan.

C'était en présence des investisseurs étrangers venus d'Afrique du Sud, de l'Angleterre, des États-Unis, d'Éthiopie, de France, de l'Inde de Hong Kong et du Kenya.

Et à la faveur d'un roadshow à l'initiative de l'Institut Tony Blair pour le Changement global (Tbi).

Cet événement était placé sous la présidence du ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.

Le ministre du Commerce, de l'industrie et de la promotion des Pme, Souleymane Diarassouba était également présent à cette cérémonie.

Pour le ministre d'État, ministre de l'Agriculture, le secteur du coton, base essentielle de l'industrie textile, connaît aujourd'hui, une grande vitalité, après avoir traversé des moments difficiles. Ce domaine, a-t-il expliqué, a connu une "réforme structurelle" qui a motivé l'engouement aussi bien au niveau des sociétés cotonnières que chez les producteurs.

Cette réforme, dira t-il, a permis d'augmenter la production: " la production est passée de 88 522 en 2017-2018 à 132 268 en 2020-2021, soit 43 746 nouveaux producteurs de coton sur les trois dernières campagnes, représentant une hausse de 49,42%", s'est-il réjoui.

En guise de consolidation des acquis et de perspectives, pour la campagne 2022-2023, les statistiques de la filière, selon le ministre Adjoumani, "prévoit 570 425 tonnes de coton graine avec un rendement moyen de 1,2 T/ha, malgré les problèmes récents avec l'irruption des jassides pour lesquels nous avons déjà pris les dispositions appropriées en vue de leur destruction".

Pour sa part, le ministre Souleymane Diarrassouba s'est réjoui de cette initiative qui, selon lui, se situe dans le cadre des actions que mène l'État de Côte d'Ivoire, dans sa politique de promotion de l'industrie du textile. "La promotion de l'industrie du coton a des perspectives heureuses en Côte d'Ivoire, car, nous sommes le deuxième producteur de coton en Afrique", a expliqué le ministre.

Il a également soutenu que la filière coton, tout comme les autres secteurs d'activités, repose sur un cadre institutionnel propice : un code d'investissement révisé depuis 2018, une loi portant régime des zones franches, avec de nombreux avantages, la disponibilité de zones industrielles, une réglementation basée sur la promotion de la qualité, la lutte contre la contrefaçon...

En plus de ce climat des affaires qui ne cesse de s'améliorer, le ministre Diarrassouba a fait savoir "qu'investir en Côte d'Ivoire, c'est avant tout, un vaste marché de 30 millions de consommateurs au niveau local, ainsi que celui de l'Uemoa avec 150 millions de consommateurs. Il faut compter aussi avec le tarif extérieur commun de la Cedeao qui regroupe 15 pays".

En plus, a-t-il poursuivi, il y a la ZLECAf avec 1,3 milliard de consommateurs, ainsi que des accords Agoa avec les Usa et l'Apei avec l'Ue.

Solange Amichia, Dg du Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (Cepici) a déclaré que "l'objectif de ce raodshow est de promouvoir la destination Côte d'Ivoire, en tant que hub de développement pour la filière textile et habillement ". Elle a précisé qu'il s'agit d'attirer des investissements directs étrangers, en vue de développer l'écosystème national, en mettant en valeur les atouts de la Côte d'Ivoire.