Congo-Kinshasa: Kwamouth - Des militaires accusés de diverses exactions contre les civils

17 Novembre 2022

La société civile de Kwamouth (Mai-Ndombe) a accusé, jeudi 17 novembre, les militaires commis dans ce territoire de commettre diverses exactions contre les civils.

Selon cette structure, le dernier de ces cas remonte à mardi dernier où, un militaire a abattu une jeune femme à la suite d'une crise de jalousie.

La même source rapporte que ce soldat aurait surpris la victime avec un autre homme.

Des militaires s'illustrent également par des actes d'extorsion des biens de la population civile de ce coin du pays.

Le chargé de communication de la 11e région militaire, présent à Kwamouth, sous-lieutenant Jacques Kienge, a annoncé des audiences foraines pour juger des militaires auteurs de ces dérapages :

" L'armée a arrêté ce militaire-là, et bientôt il va être comparu devant la justice. Pas de dérapage comme tel parce qu'ils ont leurs chefs et leurs commandants les contrôlent. Ceux qui font des dérapages, ceux-là donc les militaires incontrôlés, ils ont été arrêtés. Et bientôt les audiences vont commencer ici à Kwamouth. "

Il a affirmé que l'auditeur supérieur militaire et l'auditeur de garnison de la ville de Bandundu séjournent à Kwamouth.

Le sous-lieutenant Jacques Kienge a par ailleurs demandé à la population d'être calme et de collaborer dignement avec les militaires.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.