Ako Vialli Ebot, Che Eric et Ramdy Guemoh ont été condamnés à cinq ans de prison, soit la peine maximale prévue par le Code pénal.
Le tribunal de première instance (TPI) de Douala-Bonabéri a été sans pitié pour trois trafiquants d'ossements humains.
Ces derniers ont été condamnés à cinq ans de prison pour avoir participé à un trafic d'ossements humains. Selon le code pénal , 5 ans d'emprisonnement représente la peine maximale .
Il faut dire que ces dealer d'un autre genre ont été arrêtés le 19 septembre 2022 à Douala lors d'une opération menée par la Police judiciaire (PJ). Lors de leur arrestation, ils étaient en possession de deux squelettes humains qu'ils tentaient de vendre.
"Leur arrestation est le résultat d'une longue enquête sur le trafic d'écailles de pangolin et de peau de panthère vers l'Inde. Ces enquêtes ont impliqué des activistes de l'environnement en Inde qui ont fourni des informations importantes ayant permis leur arrestation", indique la Laga, une ONG qui soutient le gouvernement dans l'application de la loi faunique au Cameroun.
Le code pénal prévoit que " celui qui viole des tombeaux ou sépultures, profane tout ou partie d'un cadavre humain, enseveli ou non, est puni d'un emprisonnement de 3 mois à 5 ans et d'une amende de 10 000 à 100 000 FCFA ".
Ce n'est pas la première fois que des individus écopent d'une peine maximale à cause du trafic d'ossements humains. En 2021, deux trafiquants d'ossements humains ont écopé de la même peine à Foumbot (région de l'Ouest).