Depuis plus d'un mois, les élèves congolais ont repris avec le chemin de l'école. Le trafic routier s'amplifie, occasionnant des attroupements aux arrêts de bus et de longues attentes. Pour les fonctionnaires et travailleurs du secteur privé, monter à bord d'un bus dévient un véritable casse-tête en cette période.

Le plus souvent, pendant les grandes vacances, les bus stationnent aux arrêts pendant plusieurs minutes à la recherche des clients. Mais, pendant la période scolaire, en raison de l'affluence des usagers, la donne change. Quand un bus est stationné, les gens se bousculent pour y avoir accès. Il n'est pas rare de se salir ou de salir autrui, surtout, s'il a plu. Parfois, les pickpockets tirent profit de la situation pour dérober certains des objets des personnes qui se précipitent pour monter à bord.

Dans cette ambiance bancale, s'ajoutent les caprices des contrôleurs et des chauffeurs. C'est à ce moment que s'accentue le phénomène des demi-terrains. A cela, il ne faut pas oublier la fameuse réplique des contrôleurs : " Mille francs, cinq cents, deux mille pas de monnaie ".

Ces difficultés de transport touchent ainsi toutes les couches sociales, partant des fonctionnaires, des travailleurs du secteur privé, en passant par les élèves et étudiants. Il faut pallier à la fois le problème de transport scolaire et celui du transport urbain pour que chacun y trouve son compte.