La Zone de libre-échange continentale est opérationnelle depuis le début de l'année.
C'est une chance pour les industriels togolais, mais aussi un énorme défi face à une concurrence accrue.
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA, ZLEC ou ZLECAF) vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services afin d'approfondir l'intégration économique.
Pour atteindre cet objectif, les Etats doivent libéraliser progressivement, non seulement le commerce des marchandises mais également celui des services.
Kossi Glé, le président du Groupement des industries du Togo (GITO), ne cache pas son inquiétude. Le Togo est un petit acteur qui devra jouer des coudes avec les géants africains pour se faire une place.
Republicoftogo.com : Comment vous préparez-vous à accéder à ce grand marché africain ?
Kossi Glé : En matière d'intégration nous avons déjà une certaine expérience avec l'UEMOA et la Cédéao. Les protocoles tarifaires et d'échanges portent désormais sur toute l'Afrique. C'est un peu plus complexe. L'objectif est d'être compétitif sur les prix et sur la qualité.
Le problème, ce sont les coûts de production que nous ne maitrisons pas. Une hausse des prix de l'énergie ou de l'eau a évidemment des conséquences.
Tout cela est l'objet de discussions entre la centaine de membres du GITO.