Angola: Les politiciens et les dirigeants déplorent la mort de Nagrelha

Luanda — Des dirigeants et des politiciens continuent d'exprimer leur tristesse face au décès du chanteur Nagrelha, survenu vendredi 18, des suites de maladie, dans un hôpital de Luanda.

Unis par le sentiment de tristesse pour la mort de Nagrelha, des dirigeants et des politiciens envoient des messages de condoléances et d'encouragement à la famille endeuillée à travers les réseaux sociaux.

Parmi les gouvernants qui ont déjà réagi à la mort du chanteur de kuduro figurent le ministre Marcy Lopes et le gouverneur de Luanda, Manuel Homem.

Marcy Lopes écrit que la culture angolaise s'est appauvrie avec la perte de l'un des plus grands représentants de kuduro, l'irremplaçable Nagrelha - Estado Maior.

A son tour, le gouverneur de Luanda, Manuel Homem, a déclaré que la mort de Nagrelha laissait un immense vide pour les habitants de Luanda.

"En ce moment de perte et de douleur, je demande que Dieu réconforte les cœurs des proches et des fans de cette icône de la musique angolaise qui nous quitte de manière inattendue", lit-on dans son message.

Pour l'homme politique João Pinto, qui regrette également la mort de la plus grande star du kuduro, Nagrelha a marqué l'histoire de la musique angolaise au 21e siècle. "Repose en paix. Tu étais une icône", a-t-il écrit.

Nagrelha, connu comme le "roi" du kuduro, est l'un des fondateurs du groupe Os Lambas, qui a émergé dans les années 2000 et a conquis le marché angolais des années plus tard.

Le musicien qui a été hospitalisé pour la première fois en juin dernier à l'hôpital Dom Alexandre Cardeal do Nascimento, à Luanda, laisse une veuve et quatre enfants.

Nagrelha est l'auteur de plusieurs tubes tels que "Não me tarraxa so", "Wamona", "katronga Violenta", "Dizumba grande", "Banzelo", "Toque do Nana", "Provou e Gostou", entre autres thèmes musicaux.

Nagrelha, comme on l'appelait, est né le 30 octobre 1986 à Luanda.

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