Luanda — Des personnes anonymes, des hommes célèbres, des enfants et adultes sont secoués par la disparition prématurée de la plus grande icône du style kuduro, Nagrelha, survenue vendredi (18), à hôpital Cardeal Dom Alaxendre do Nascimento.

Dans les quartiers périphériques et dans la zone urbaine de la capitale angolaise, la nouvelle n'en est qu'une: la mort du musicien Nagrelha, également connu sous le nom de "Estado-Maior do Kuduro".

Musiciens, humoristes, acteurs et actrices, politiciens et tant d'autres envoient à travers les réseaux sociaux, des messages exprimant un profond regret pour le décès de Negrelha.

Parmi les messages capturés sur le réseau social Facebook figure celui de l'écrivain Albino Carlos, qui exprime sa tristesse quant à la mort de l'artiste.

"Nagrelha est le plus grand phénomène de la musique angolaise post-indépendance. Personne ne sait pourquoi. Ce que l'on sait, c'est que les jeunes le suivent comme un messie", écrit Albino Carlos.

L'humoriste Gilmário Vemba a profité de sa page Facebook pour écrire : "la mort et le sommeil sont les enfants du même père, un seul ne sait pas jouer".

Le rappeur Ali Babá laisse un message fort à Weza, la femme de Nagrelha, l'encourageant à rester ferme. "Weza tiens bon ma sœur, tiens les enfants, l'Angola est avec toi. Nana, merci d'être passée sur cette planète. Je t'aime", a-t- écrit.

Détenteur d'une légion de fans à travers le pays, "Nana da Weza" comme il était également appelé avec affection, est décédé des suites d'une maladie, laissant le style pratiquement sans défense, car il était un ardent défenseur du kuduro dans tous les coins où il passait.

Le chanteur emblématique a été l'auteur de plusieurs chansons fameuses telles que "Não me Tarraxa Assim", "Wamona", "Katronga Violenta", "Dizumba Grande","Banzelo", "Toque do Nana", "Comboio", "Provou e Gostou", entre autres thèmes musicaux.