C'est un bureau pionnier en la matière. Jeudi 27 octobre, dans un hôtel au Plateau, le Bureau National de la CEDEAO (BNC) a procédé à la validation de son plan quinquennal 2023/2027 au cours d'un atelier.

En élaborant ce plan, il s'agit pour la représentation nationale de la CEDEAO d'assurer une efficacité dans la conduite de ses missions, a expliqué la directrice Folquet Sandra. Il vise, a-t-elle précisé, à donner une meilleure visibilité aux actions de la CEDEAO au niveau national et régional et à être en phase avec les mutations en cours dans la région et en Afrique, tout en s'arrimant au Plan National de Développement (PND) 2023-2025.

" Ce plan, inclusif et participatif qui associe la CEDEAO et tous les acteurs nationaux que sont les ministères, les structures étatiques, le secteur privé et les organisations de la société civile, sera la boussole et le creuset de toutes les initiatives et activités pour le bénéfice des citoyens communautaires ", a-t-elle affirmé.

Wayou Jérôme, conseiller de la représentante résidente de la CEDEAO, a soutenu que le Bureau national se donne " un instrument efficace de gouvernance dans l'optique de relever les défis pour l'atteinte de la vision 2050 " de l'organisation sous-régionale à travers cet outil de gouvernance.

Il a souligné que le BNC de la Côte d'Ivoire est le premier des 15 bureaux nationaux CEDEAO en matière d'élaboration de plan stratégique. " Dans le cadre d'un mécanisme de partage d'expérience et de bonne pratique, nous nous engageons à faire une large diffusion de ce plan stratégique validé à l'ensemble de nos réseaux de représentation nationale dans les 14 autres Etats membres de la CEDEAO afin d'en assurer une large diffusion ", a-t-il indiqué.

Brahima Sangaré, conseiller et représentant de la ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Diaspora, a félicité la directrice Folquet Sandra et son équipe pour le leadership dont elles font preuve en la matière. Pour lui, cet instrument cadre avec les ambitions du ministère des Affaires étrangères de faire de l'intégration régionale un levier pour le développement économique et social de la Côte d'Ivoire.