La proposition de l'Association congolaise des femmes journalistes de la presse (Acofepe) a été soumise au bureau de l'Unesco-République démocratique du Congo depuis juillet 2021 par l'entremise de son ancien représentant-pays, Jean-Pierre Ibindou.

Dans l'objectif d'assurer le suivi du projet de demande de la consécration de la journée internationale de la presse écrite, une délégation de l'Acofepe, conduite par sa présidente nationale, Grâce Ngyke Kangundu, a échangé le 21 novembre avec le représentant pays de l'Unesco, Isalas Barreto da Rosa. Ce dernier a réaffirmé son accompagnement dans la mise en œuvre de ce projet qui vise à valoriser les chevaliers de la plume.

Pour sa part, Grâce Ngyke Kangundu a fait savoir, au sortir de cet échange, qu'il est temps que "les chevaliers de la plume s'unissent pour réclamer la reconnaissance internationale du travail de notre métier, la presse écrite".

Par la même occasion, la présidente de l'Acofepe a lancé un appel d'adhésion à toutes les associations professionnelles de la presse écrite et aux autres chevaliers de la plume à pouvoir adhérer à la Synergie des associations des journalistes de la presse écrite en Afrique pour la préparation d'un webinaire afin de formuler un argumentaire commun.

Pour rappel, l'initiative de l'Acofepe part d'un constat malheureux, celui de la non-existence d'une journée internationale exclusivement consacrée à la presse écrite alors que le monde entier célèbre chaque 21 novembre et 13 février les journées mondiales de la télévision et de la radio.