"Défendre l'État de droit et l'engagement des citoyens " était le thème principal de la grande conférence tenue samedi 19 novembre 2022 par la Dynamique des forces actions Fatshi (DYFAF), dans la grande salle de conférence de la paroisse Fatima, à Kinshasa-Gombe.

Tenue sous la férule de Lisette Yombo, présidente de la Dynamique, ce colloque avait pour objectif de faire comprendre à la population sa responsabilité, la former sur ses droits et devoirs dans la gestion du pays. Mais aussi, découvrir le rôle intermédiaire d'un parti politique entre les gouvernés et les gouvernants. Lisette Yombo, présidente et fondatrice de la Dynamique des forces actions Fatshi, a circoncis la portée de la rencontre avec les membres de la dynamique et autre à cette occasion. " La vision du Président de la République est basée sur la démocratie et l'État de droit. Dans une démocratie, le pouvoir appartient au peuple, et qui dit démocratie dit l'État de droit qui est la bonne gouvernance où les citoyens participent ensemble avec les gouvernants à la gestion du pays, voilà pourquoi ce peuple-là doit être formé sur les responsabilités qui lui reviennent et leurs droits en vert l'État.

Les citoyens doivent être formés sur les élections et leur participation a la gestion de la chose publique ", a-t-elle précisé.Le premier intervenant qui a parlé du sous thème "rôles d'un parti politique ", a indiqué que les partis politiques ont plusieurs rôles à jouer dans la vie sociopolitique. D'abord, "ils sont intermédiaires entre le peuple et les gouvernants, ils ont la charge d'orienter la politique du pays à travers de belles initiatives patriotes et, surtout, à travers leur projet de société, qu'ils doivent, illico-presto, mettre en pratique une fois au pouvoir", a-t-il renseigné.Le deuxième intervenant, Clément Baruti, qui s'est appesanti sur l'importance des élections dans un pays démocratique à travers le sous thème : " Élections, base de la démocratie : prévention des conflits" a expliqué les failles connues dans les précédentes joutes électorales en République démocratique du Congo, et les innovations que le régime actuel entend appliquer pour contourner les failles et garantir le climat de confiance.

Pour lui, tout pays qui se dit démocratique ne peut pas échapper à l'exercice de l'élection pour élire ses dirigeants. À son tour, Nathalie Feza, troisième intervenante du jour, s'est exprimée sur l'État de droit dans son sous thème : " défendre l'État de droit et l'engagement des citoyens". Ici, l'intervenante fait appel à la conscience active de tout un chacun, tout citoyen, à défendre les valeurs avant-gardistes d'un état de droit à travers un comportement patriote et citoyen.Il y a lieu de mentionner que cette conférence a connu la participation de plusieurs invités de marque, des membres de la DYFAF mais aussi d'autres personnes de structures différentes.