La sous-direction de la police criminelle chargée de la lutte contre le trafic des enfants et de la délinquance juvénile vient de mettre fin aux activités criminels des trafiquants d'enfants. En effet, 4 trafiquants ont été arrêtés et transférés devant le parquet pour trafic d'enfants, le vendredi 18 novembre 2022. Rapportent des sources proches du cabinet de la Première Dame de Côte D'Ivoire.
Aussi, la source ajoute que c'est le mardi 15 novembre que la Direction de la police criminelle chargée de la lutte contre le trafic d'enfants et la délinquance juvénile a été informée par le commissariat de police de la ville d'Akoupé, au sud-est de la Côte d'Ivoire, de la saisie d'un car de transport en commun. Dans ce car, se trouvaient neuf (9) mineurs dont l'âge varie entre 12 et 18 ans qui n'avaient aucun document administratif pouvant les identifier.
Selon le sous-directeur de la police criminelle chargée de la lutte contre le trafic des enfants et de la délinquance juvénile, le commissaire principal Luc Zaka, à bord du car, il y avait 39 passagers, tous dépourvus de documents administratifs. Mis à la disposition des services compétents pour enquête, il ressort, selon le conducteur du car, qu'il a embarqué ces passagers au Togo à la suite d'un déménagement. Le chauffeur en question, Lamboni Samneka, 29 ans, est pourtant un habitué du tronçon Adiaké-Abidjan. Fait curieux, il se retrouve, le mardi 15 novembre, sur le tronçon Akoupé-Abidjan, ce qui est suspect. Il a donc été également mis à la disposition du parquet avec son adjoint, celui qui était chargé de livrer les mineurs et celui qui devait les récupérer à Abidjan. Au total les 04 trafiquants interpellés sont Lamboni Sanka, 29 ans, Togolais, conducteur du car ; Banlamame Yaovi, 30 ans, Togolais, convoyeur du car ; Pedagba Aladji, 40 ans, Togolais, convoyeur des 04 victimes ; et Lakouande Pascal, 25 ans, Burkinabé, convoyeur de 02 victimes.
Les trafiquants risquent jusqu'à 20 ans de prison selon la loi. Le Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l'Exploitation et le Travail des enfants (CNS), depuis sa création, a contribué à réduire sensiblement la traite, l'exploitation et le travail des mineurs dans les plantations de cacao.