Congo-Kinshasa: Agression rwandaise - Cécile Tshiyombo et le SYECO déplorent les mauvaises conditions de vie des enseignants de l'Est de la RDC

Les membres du syndicat des enseignants du Congo (SYECO) sont descendus dans la rue samedi 19 novembre dernier à Kinshasa. Objectif, soutenir les forces armées de la République, soutenir leurs collègues enseignants "qui passent des moments difficile à l'Est" avec l'agression rwandaise et dénoncer leurs conditions de vie actuelle. Ils ont exigé également le départ de la MONUSCO du sol congolais.

La secrétaire générale du SYECO a rappelé que cela fait plus ou moins un mois que le comité exécutif national de SYECO, associé aux comités provinciaux s'était réuni pour exiger l'expulsion de l'ambassadeur Rwandais et le rappel de l'ambassadeur congolais. Pour cette fois-ci, elle indique que le but de la marche est d'exiger la paix dans la partie orientale de la RDC, pour que les enseignants qui s'y trouvent retrouvent la paix sociale et qu'ils puissent bien vaquer à leurs occupations.

"Nous voici aujourd'hui 19 novembre dans la rue en train de faire entendre la voix de l'enseignant qui passe nuit sous la belle étoile. Cet enseignant de Bunagana, Rutshuru, Ruzizi, Bunia, Beni est un enseignant congolais. Cet enseignant qui, peut-être, en fuyant le M23 et le Rwanda, a abandonné ses enfants. Et si c'est une femme, elle se retrouve nulle part, abandonnant sa famille. Voilà pourquoi, aujourd'hui, le comité national du SYECO, à travers sa secrétaire générale, accompagné de tous les provinciaux et tous les membres du SYECO de la République démocratique du Congo exige au gouvernement congolais que les négociations ne peuvent venir que lorsque le M23 et le Rwanda quitteront le sol congolais ", a déclaré la SG.

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Elle a rassuré que le syndicat soutiendra les FARDC jusqu'à la dernière énergie, et a martelé que le syndicat exige, par ailleurs, le départ de la MONUSCO "incompétente" du sol congolais et dit, encore une fois non à l'agression rwandaise. " Que personne ne nous barre la route, car aujourd'hui le pays est gouverné par le sang congolais. Puisque c'est le sang des enfants de ce pays qui coule chaque jour. L'enseignant congolais à travers le syndicat des enseignants du Congo dit non. L'enseignant congolais dit non à l'agression Rwandaise et exige le départ de la MONUSCO.

Le syndicat signale que "c'est connu de tout le monde, même par des rapports internationaux que Kagame et son pays accompagnent le M23. Ainsi, il rassure que "jamais l'Est de la RDC ne sera cédé même pas d'un centimètre".

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