Madagascar: Impôt foncier sur la propriété bâtie - Hausse des loyers en perspective

Après l'actualisation de l'impôt foncier sur la propriété bâtie, les propriétaires n'ont pas manqué d'avertir leurs locataires sur une éventuelle augmentation du loyer. La grogne monte, certains locataires sont livrés à eux-mêmes, contraints de chercher des logements beaucoup moins chers et plus accessibles.

Vers une nouvelle crise immobilière

La fin d'année est une période charnière qui apporte bien souvent tout un lot de changements. Cette année, c'est surtout la hausse des impôts sur les propriétés immobilières qui est au cœur des sujets de discussions. En effet, si cette réalité a créé un vent de panique auprès des propriétaires dans un premier temps, les retombées se font maintenant ressentir sur les locataires. Ces derniers se préparent déjà à la hausse du loyer dont l'augmentation se situe entre 5 et 10% en fonction de la décision des propriétaires. " Ils ont profité de l'actualisation de l'impôt foncier sur la propriété bâtie pour nous avertir de l'augmentation de notre loyer qui sera effective à partir du mois de janvier. Par contre, aucune promesse n'a été faite sur une éventuelle réhabilitation de cette maison malgré la vétusté des lieux ", déplore Marianne, une locataire dans le quartier d'Andranomena.

Des solutions de fortune s'imposent

Devant l'urgence de la situation, de nombreuses familles sont contraintes de prendre des décisions radicales. Auprès des agences immobilières, c'est le branle-bas de combat, de nombreux foyers demandent à trouver des logements beaucoup moins chers et plus accessibles, quitte à faire des concessions sur l'espace habitable, le niveau de confort et même la salubrité du logement. Certaines familles se voient même contraintes d'emménager avec des proches pour faire des économies. Il est bien connu que la période de début d'année est une période de vache maigre pour la société malgache. Or, c'est surtout à cette période que les premières retombées de cette crise immobilière se font ressentir. Désemparées, les familles manquent de mots, de moyens et surtout de solutions pour surmonter le problème.

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