Il y a quelques semaines votre quotidien en ligne vous parlait du business des administrateurs territoriaux qui divisent les citoyens de Mali s'appuyant sur le cas de Telire ou deux districts sur 4 sur la liste voulaient être érigés en sous préfecture.

Ces derniers jours, c'est une érection antérieure dans la CR de Madina Wora qui refait surface.

Le secteur de Lanbaaghol Bantandje dans le district de Pelissaré non favorable à son annexion à Salemata district récemment créé sur des bases identitaires au seul bonheur nous explique_t_on de l'ancien sous préfet de Wora,Mamadou à Conté promu comme l'un des adjoints du préfet.

Des témoignages qui fusent, le sieur profiterait de sa position actuelle pour régler leur compte à tous ceux qui s'étaient opposés à son projet qui divise plus qu'ils n'arrangent surtout que les "sécessionnistes " étaient mis en minorité.

La semaine dernière, 13 pauvres paysans de Pelissaré ont été convoqués au centre urbain de Mali sur une plainte de l'autorité préfectorale qui ne digère pas son échec à convaincre ce secteur de Lambaanghol Bantandje à rejoindre Salemata.

Gardés au frais jusqu'en début de la semaine en cours, c'est à dire, hier les 13 personnes sont passés en procès sans le moindre représentant des plaignants, ni préfet en déplacement, encore moins ses adjoints Alphonse Haba et Mamadouba Conté particulièrement pointés du doigt dans ce nouveau deal ".

8 des 13 personnes doivent rester en prison pour des charges de rébellion alors qu'ils n'ont posé aucun acte de nature à saper l'autorité légale mais ont juste indiqué leur opposition à un projet dont ils ne ressentent pas les biens fondés et dans les règles de l'art. À ce propos voici un témoignage anonyme :

À la question de savoir autour de quoi tournaient les requêtes?

La même source anonyme poursuit :

Pour l'instant, il semble que la société civile locale a fait des démarches vers l'imam de la localité pour voir ce qu'il est à envisager pour tenter d'aplanir le conflit en cours.

Toujours est-il que certains administrateurs territoriaux s'appuient sur le taux élevé d'analphabétisme chez leurs administrés pour s'ériger en dictateurs locaux aidés en cela par la sédentarisation à leur poste.

À titre d'exemple les deux secrétaires généraux en service à la préfecture de Mali ont nettement franchi chacun, le cap des 10 ans dans cette préfecture (Mamadouba Conté fait 11 ans comme sous préfet de Madina Wora) et parfois au même poste, si l'on se réfère au cas d'Alphonse Haba qui a vu passer presque la majorité des préfets passés par là.