Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, vendredi à Abidjan, un appui financier de 22,98 millions de dollars à la Guinée. Objectif : mettre en œuvre le Projet de production alimentaire d’urgence, en vue d’atténuer les effets de la hausse des prix des denrées alimentaires de base, dus à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine. L’information est du site commadafrica.com. Un projet qui devrait profiter à quelque 35 750 agriculteurs.
Selon cette source, le projet va notamment permettre d’acquérir et de distribuer aux producteurs des semences ordinaires : 50 tonnes de riz, 10 tonnes de maïs, 20 000 boutures de manioc, 3 200 000 semenceaux d’igname et 500 tonnes de pomme de terre. À cela s’ajoutent 50 tonnes de riz et 10 tonnes de maïs de semences hybrides ainsi que des semences certifiées climato-résilientes : 2 000 tonnes de riz et 750 tonnes de maïs. Les producteurs de 344 communes du pays vont bénéficier de transfert de technologie et de conseils agricoles intégrant l’information climatique.
Enfin, pour permettre une plus grande utilisation des engrais et booster la production de riz, de maïs et de tubercules, les producteurs recevront un appui en engrais, à coût partagé. Ainsi, 4845 tonnes de NPK (azote, phosphate et potassium), 3185 tonnes d’urée et 3570 tonnes de matière organique seront acquises et mises à la disposition des agriculteurs et des services d’appui.
Le recours aux engrais chimiques, précise le communiqué, et à la fumure organique va permettre d’améliorer de façon sensible les rendements. L’objectif est de porter les rendements de riz de 1,5 t à 2,5 tonnes à l’hectare, le maïs de 1 t à 2,5 t, le manioc de 8 tonnes à 12 tonnes, l’igname de 8 tonnes à 18 tonnes et la pomme de terre de 10 tonnes à 15 tonnes.