Le 42e conseil annuel de l'Association de gestion des ports d'Afrique de l'Ouest et du centre (AGPAOC) s'est tenu du 15 au 18 novembre à Luanda, en Angola. Les participants ont, à l'issue des travaux, proposé la réduction par les ports de la consommation énergétique.

Les participants au 42e conseil annuel de l'AGPAOC ont requis l'utilisation des énergies moins polluantes telles l'énergie solaire et éolienne, le méthane vert et l'hydrogène vert. Aux armateurs, il a été demandé de migrer vers des énergies vertes. Le but étant de concilier les ambitions de développement économique et les exigences de préservation de l'environnement.

Membre de l'AGPAOC, la République du Congo a été représentée à ces assises par le directeur général du Port autonome de Pointe-Noire, Séraphin Bhalat, qui a indiqué au cours d'une table ronde que sa structure s'employait à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

" L'objectif est de réduire au moins de 50% d'ici à l'an 2050 l'utilisation des énergies fossiles au profit des énergies vertes comme l'hydrogène, l'éthanol, le solaire et autres accumulateurs. Et, à l'instar d'autres ports qui se veulent éco-ports, le port de Pointe-Noire s'est engagé dans la mise en place d'un système de management de l'environnement ", a-t-il déclaré.

Séraphin Bhalat a également signifié que le port de Pointe-Noire, l'un des plus importants en eau profonde dans le golfe de Guinée, bénéficie d'un accompagnement de l'Union européenne aux fins d'aller vers la certification en matière environnementale. En 2021, cette plateforme a manipulé plus d'un million de conteneurs.

La réunion de la capitale angolaise a réuni les représentants des pays côtiers et non côtiers situés entre la Mauritanie et l'Angola. Plus de 90% des échanges commerciaux des Etats membres de l'AGPAOC s'effectuent par voie maritime. Ces deux dernières années, nonobstant la pandémie du coronavirus, les activités des gens de mer n'ont pas été suspendues.