Le propriétaire du terrain à Analamalotra ne compte pas baisser les bras. Il a procédé à une autre démarche afin de trouver un dénouement positif au bras de fer qui l'oppose à l'Eglise catholique.
La résolution du problème qui secoue l'Eglise catholique à Toamasina II connaît une autre étape. Les tentatives de médiation du président du Synode de la FJKM à Toamasina Vavahadin'ny Filazantsara ne sont plus suffisantes. En effet, le propriétaire du terrain, représenté par Be Francis, a décidé, hier, de déposer une doléance auprès de la Nonciature Apostolique à Ivandry. Voici la déclaration qu'il a faite après avoir reçu la lettre de plainte de la nonciature.
Harcèlement
Différents faits qui nécessitent l'intervention du Nonce Apostolique ont poussé le propriétaire du terrain à prendre cette initiative. Au premier rang de ceci se trouve le harcèlement du Cardinal et du Vicaire Général à Toamasina mais aussi la pression politique qui s'est manifestée par la pose de la première pierre d'un projet sur le terrain dont ils détiennent le titre, selon les explications du premier concerné par l'affaire, le propriétaire du terrain.
Preuves
L'affaire ne s'arrête pas là et le propriétaire du terrain compte avoir le soutien de ceux qui rencontrent les mêmes problèmes avec les responsables locaux mais aussi outre l'Eglise catholique. " Nous appelons également tous ceux qui sont victimes de ce type de violence dans toute l'île par l'Église catholique, à avoir le courage de se lever et de lutter contre cette injustice ", a-t-on indiqué. Le propriétaire du terrain a même énuméré les différentes affaires dans lesquelles l'Eglise catholique est citée, preuve à l'appui. " Nous ne disons rien ici, mais il y a des preuves, par exemple, à Fénérive-Est, une ville entière a été détruite et à Toamasina, il y a trois terrains privés sur lesquels l'Église catholique a construit de force, des infrastructures. Elle a porté l'affaire devant le tribunal, pour contraindre les propriétaires et les mettre sous pression, par la politique ", continue les explications.
Guerre
Il ne s'agit pas d'une guerre contre une obédience religieuse ni contre ses fidèles, a voulu faire entendre celui qui se réclame propriétaire du terrain d'Analamalotra. " Nous voudrions souligner qu'il y a beaucoup de croyants catholiques qui ne sont pas d'accord avec la situation actuelle à Toamasina. Il devrait donc y avoir une solution rapide pour que cette affaire soit résolue, afin qu'il n'y ait pas de guerre entre les croyants ", a-t-il terminé. La balle est donc dans le camp de la Nonciature Apostolique à Ivandry.